BUJUMBURA, 9 mai (ABP) – Le responsable du projet « Partenariat stratégique pour le lobbying et le plaidoyer en vue de la prise en compte des préoccupations des communautés » au sein de l’AFRABU, Mme Marie Concessa Barubike (photo), a appelé mardi le 8 mai 2018 les acteurs œuvrant sur la thématique de prise en compte des préoccupations des communautés et ses alliés dans le plaidoyer à s’approprier la Résolution 2250 sur les jeunes, la paix et la sécurité comme ils l’ont fait pour la R1325 sur les femmes, la paix et la sécurité.
Cette nouvelle résolution adoptée le 9 décembre 2015 par le Conseil de sécurité des Nations Unies vise l’inclusion des jeunes dans les processus de paix et de sécurité.
Pour Mme Barubike de l’AFRABU (Association des femmes rapatriées du Burundi), les pays ne peuvent construire une paix durable sans protéger la vie et la dignité des jeunes et si on ne les implique pas de manière significative dans les questions de paix et de sécurité.
La résolution invite les pays membres de l’ONU à créer des conditions sociales, économiques, politiques, environnementales et culturelles nécessaires à la survie et à la dignité, y compris la protection et le respect de ses droits, ainsi que la garantie à des opportunités et des choix de son plein épanouissement.
« La majorité des jeunes ne participent pas à la violence, mais les jeunes sont traités comme des auteurs potentiels. Et leurs contributions positives à la consolidation de la paix ont toujours été méconnues. Les réalités de la vie des jeunes dans les situations de conflit et post-conflit ne sont pas bien comprises. Les jeunes hommes sont considérés comme des agresseurs et les jeunes femmes comme des victimes. Cette résolution 2250, qui définit les jeunes comme des personnes âgées de 18 à 29 ans, est la première résolution qui traite spécifiquement du rôle des jeunes dans les questions de paix et de sécurité, et qui reconnaît le rôle positif que les jeunes peuvent jouer dans les situations de conflit et post-conflit », a souligné Mme Barubike.