BUJUMBURA, 23 sept (ABP) – Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), M. Pierre Claver Kazihise (photo : à droite), a procédé mercredi le 23 septembre à la signature du protocole de collaboration entre la CENI et la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie.
Ce document, signé en présence de l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Burundi, sera ensuite signé par la présidente de la Commission électorale centrale de la même fédération, via l’ambassade du Burundi dans ce pays, a-t-on précisé.
« Ce sujet électoral représente un pas vers l’intensification de la coopération et le renforcement de la base légale des relations bilatérales entre le Burundi et la Fédération de Russie », a déclaré l’ambassadeur de la Fédération de la Russie au Burundi, M. Valery Mikhaylov (photo : à gauche), soulignant que le sujet électoral est un domaine très important. Selon lui, cette collaboration permettra l’échange d’expériences, d’information et de technologie en matière électorale.
Pour sa part, le président de la CENI a souligné que ce protocole de collaboration permettra à la CENI d’améliorer le processus électoral en utilisant la technologie nouvelle pour tout le processus électoral. Il a, par ailleurs, fait remarquer que la République du Burundi et la Fédération de Russie entretiennent de bonnes relations depuis 58 ans. De nombreux accords de coopération ont été signés dans plusieurs domaines, notamment politique, militaire, économique et académique.
Sur base de ces bonnes relations entre les deux Etats, les deux commissions électorales ont décidé de formaliser leurs relations de coopération et de collaboration dans le cadre de préparation et d’organisation des élections et des référendums dans ces pays. Ce protocole a pour objectif d’échanger les expériences et les bonnes pratiques aux fins d’avancer en matière démocratique et de conduite d’élections. En effet, au niveau des deux commissions électorales, il cherche à développer et à approfondir la coopération dans le domaine de l’amélioration de la législation en matière d’élection et de référendum, de l’amélioration de la culture démocratique, du développement et de l’application des technologies électorales modernes.