BUJUMBURA, 14 juin (ABP) – L’Ecole fondamentale (ECOFO) modèle de Busebwa en commune et province Rumonge (sud-ouest), communément appelée « Ecole amie de l’enfant et de l’environnement », qui a été construite par l’UNICEF en 2016, est confrontée à un manque d’enseignants qualifié pour les cours scientifiques.

Cela empêche l’exploitation du laboratoire et l’utilisation du matériel informatique mis à la disposition de cette école, a indiqué mercredi le 13 juin 2018 aux professionnels des médias et aux leaders des organisations de la société civile burundaise engagées dans le domaine de l’Education pour tous, M. Alide Macumi (photo), directeur de cette école.

Ce manque d’enseignants qualifiés des cours de biologie, physique et chimie se fait sentir alors que les infrastructures disponibles offrent les bonnes conditions d’apprentissage pour un enseignement de qualité qui était par ailleurs l’objectif visé par le ministère en charge de l’Education et son partenaire, à savoir l’UNICEF.

Le directeur de l’Enseignement en commune Rumonge, M.  Rémy Ndayikengurukiye, craint que cet objectif ne soit atteint. Il demande au ministère de tutelle de doter cette école des enseignants pour ces branches. D’autres souhaits exprimés par cette autorité scolaire concernent le renforcement des capacités pour les enseignants disponibles et la construction des homes pour les enseignants.

Les leaders des organisations de la société civile burundaise regroupées au sein de la Coalition pour l’éducation pour tous “Bafashebige”, qui avaient effectué une descente dans cette école, se sont réjouis de la taille des classes de cette école qui oscille entre 38 et 40 élèves par classe. C’est au moment où les autres écoles fondamentales de cette région enregistrent une pléthore d’élèves dans les classes qui va jusqu’à plus de 100 élèves dans certaines classes.

Par ailleurs, cette école a été construite sur un site peuplé par des rapatriés sans terre, a fait remarquer le directeur communal de l’Enseignement à Rumonge, plaidant ainsi pour l’ouverture d’une cantine scolaire dans cet établissement.

Ce déplacement des organisations de la société civile dans cet établissement se trouvait à l’agenda des journées de réflexion sur la problématique de financement du secteur de l’éducation qui a été organisé par la Coalition ” Bafashebige”, en partenariat avec Action Aid et le Réseau africain pour l’éducation pour tous (ANCEFA).

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