BUJUMBURA, 18 juil (ABP) – Le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, le commissaire de police chef Gervais Ndirakobuca (photo : 3ème à partir de la gauche), appelle tout le personnel de ce ministère à servir de modèle dans l’amour du travail, car c’est le travail qui ennoblit l’homme. Il a lancé cet appel le vendredi 17 juillet 2020, à Bujumbura, au cours d’une réunion de prise de contact avec le personnel de ce ministère, issu des trois ex-ministères, à savoir le ministère de l’intérieur, celui qui était chargé du développement communal ainsi que le ministère qui était chargé de la sécurité publique.
Cette prise de contact a été suivie par la présentation des réalisations annuelles de l’année budgétaire 2019-2020 ainsi que les défis rencontrés aux trois ministères qui ont été fusionnés en un seul nouveau ministère. C’est ainsi que l’assistant du ministre qui était chargé de l’intérieur, M. Tharcisse Niyongabo a fait remarquer que le ministère est composé de 5 directions générales (DG), à savoir la direction générale de l’administration du territoire, celle des ONG, la DG de l’éducation et de la formation patriotique, la DG chargée du retour des réfugiés ainsi que celle du développement local.
Quant aux défis rencontrés, M. Niyongabo a fait savoir que l’organe chargé des confessions religieuses fait face à des difficultés liées aux conflits internes. Il s’observe aussi un chevauchement dans les activités, entre la DG chargée du Fonds national d’investissement communal (FONIC) et la DG du développement local, ajoutant que le Rwanda ne veut pas que les réfugiés burundais regagnent leur bercail. La DG de l’éducation et de la formation patriotique manque de charroi, tandis que la DG chargée des ONG n’a pas de système informatique de gestion des bases de données, ce qui fait qu’elle ne parvient pas à connaître tous les ONG œuvrant sur tout le territoire national.
Le secrétaire permanent au sein du ministère qui était chargé du développement communal, M. Pontien Hatungimana a signalé que parmi les défis rencontrés figurent l’insuffisance du budget alloué à chaque commune pour la réalisation des projets ainsi que les communes de la mairie de Bujumbura qui ne sont pas autonomes comme celles de l’intérieur du pays.
Le secrétaire permanent du ministère qui était chargé de la sécurité publique, M. André Ndayambaje a quant à lui signalé que ce ministère comprend sept inspections générales, entre autres, l’inspection générales de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes, l’inspection générale de la Police nationale du Burundi, celle chargée de protection et de secours en cas des risques et catastrophes, l’inspection générale des études stratégiques et des statistiques. M. Ndayambaje a aussi évoqué l’insuffisance du budget alloué à certaines inspections générales, le manque de bureaux et de logements pour la police nationale. Le ministre Ndirakobuca a, à cet effet demandé à tout le personnel de travailler en étroite collaboration et dans l’unité, pour que tous les défis rencontrés dans le passé trouvent des solutions adéquates. Il a exhorté les cadres d’être de bons serviteurs qui travaillent sans exiger quoi que ce soit en retour. Il a également interpellé le personnel à prendre le devant dans la sensibilisation de la population au respect scrupuleux de toutes les mesures prises pour lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus, tout en leur invitant à apporter un soutien remarquable au maire de la ville de Bujumbura dans les travaux relatifs à la propreté de la ville. Le département chargé du rapatriement devra quant en ce qui le concerne aider dans la sensibilisation de tous les réfugiés burundais à retourner chez eux, pour se joindre au reste de la population dans les travaux de développement et à tout faire pour que les déplacés internes retournent sur leurs collines d’origine.