Le Conseil national de la communication (CNC) s’est réuni ce mercredi 25 juillet en une session de l’Assemblée extraordinaire (photo). A l’ordre du jour figuraient cinq points, notamment l’analyse et l’adoption du procès-verbal de l’Assemblée plénière ordinaire du 5 au 6 juillet 2018, l’analyse et l’adoption du plan d’action annuel 2018/2019, l’analyse du rapport de monitoring à partir du 1er juillet 2018, l’évaluation de l’état d’avancement du projet de délivrance de la carte de presse et les échanges sur certains dossiers des médias audiovisuels en instance d’agrément qui ont ne sont pas encore fonctionnels. Au terme des échanges en plénière, le président du CNC, M. Nestor Bankumukunzi a révélé à la presse les conclusions issues des échanges en plénière. Concernant le procès-verbal de l’Assemblée plénière ordinaire du 5 au 6 juillet 2018, le bureau central du CNC l’a adopté moyennant quelques retouches. Deuxièmement, le bureau central du CNC a analysé le plan d’action annuel 2018/2019. Un plan d’action qui est essentiellement centré sur la bonne gouvernance, le renforcement de la liberté de la
presse et le professionnalisme des médias, l’accroissement des capacités organisationnelles et opérationnelles du CNC, ainsi sa contribution en matière de mise en œuvre de la politique nationale de la communication. Après avoir enrichi le plan d’action, les membres du bureau central l’ont validé. En troisième lieu, les membres du bureau central du CNC ont examiné le monitoring des médias pour le mois de juillet. A ce sujet, le constat a été que les médias ont enregistré moins de délits par rapport aux périodes antérieures. Le bureau central du CNC a encouragé ces médias à rester sur cette bonne voie, en gardant toujours à l’esprit que leur liberté commence là où s’arrête celle des autres. Selon M. Bankumukunzi, le CNC est encouragé par le fait que, même les médias qui ont failli, d’une manière ou d’une autre, certains ont passé aux aveux et ont pris des mesures de redressement. C’est notamment la radio Rema FM qui a devancé le CNC en suspendant définitivement une émission dont le contenu n’avait pas préservé les mœurs burundaises. « Il en va donc de l’autorégulation que le CNC recommande aux différents responsables des médias », a-t-il dit. Il a cependant laissé entendre qu’il a été constaté que certains médias qui avaient reçu des remarques ont persisté à diffuser des informations tendancieuses, déséquilibrées et dont les sources ne sont pas rigoureusement vérifiées, en plus du non-respect de la grille des programmes. Quatrièmement, les membres du bureau central du CNC ont analysé une note d’information relative à l’état d’avancement du projet de délivrance de la carte de presse. Sur ce point, il a été signalé que le CNC, en ce qui le concerne, est prêt à démarrer la confection de cette carte de presse, tant attendue. Malheureusement, certains médias n’ont pas encore fourni toutes les données nécessaires pour exécuter le projet. Le CNC demande à ces médias de fournir rapidement ces données manquantes, afin de permettre l’exécution rapide du projet. Cinquièmement, le bureau central du CNC a échangé sur certains dossiers des médias audiovisuels en instance d’agrément, mais qui ne sont pas encore fonctionnels et cela en violation de la loi. A ce sujet, M. Bankumukunzi a rappelé que, par principe, un médium qui ne démarre pas ses diffusions dans les dix mois suivant la demande d’agrément est suspendu. Il a alors été proposé que le bureau exécutif fasse un inventaire exhaustif des organes de presses en instance d’agrément, mais non pas encore fonctionnels, pour que le dossier complet soit soumis à la prochaine rencontre en plénière du bureau exécutif du CNC. A la page des divers, le bureau central du CNC a discuté du dossier de déménagement des bureaux du personnel du CNC vers un autre endroit, car il a été relevé que les bureaux abritant actuellement le CNC connaissement des difficultés et n’offrent pas suffisamment des conditions nécessaires pour l’accomplissement des missions lui confiées. C’est ainsi que les membres du bureau ont autorisé et recommandé au bureau exécutif d’accélérer les procédures pour un déménagement rapide dans un bâtiment plus viable, permettant au CNC d’accomplir convenablement sa mission.