BUJUMBURA, 26 juin (ABP) – Le Parlement burundais, en collaboration avec la Fédération pour la paix universelle (FPU), a procédé le lundi 26 juin 2018, à Bujumbura, au lancement officiel de l’Association internationale des parlementaires pour la paix (AIPP), section Burundi (photo).
Dans son discours, le président du Sénat burundais, M. Réverien Ndikuriyo (photo : assis, 3ème à partir de la gauche), a fait savoir que cet événement constitue l’aboutissement d’un travail collectif considérable entrepris dès le 15 février 2015 à Seoul, en Corée du Sud, où 150 députés venus de 40 pays se sont rassemblés afin de proposer le lancement de l’AIPP dont l’objectif est de promouvoir le dialogue et la coopération entre les parlementaires du monde en faveur de la paix et du développement humain. Le bureau de l’AIPP-Burundi est ainsi composé d’Anicet Niyongabo (photo : assis, 1er à droite), actuel 1er vice-président du Sénat qui est président de l’AIPP, et de Jacqueline Baranyizigiye, Jean Bosco Muhungu, Odette Habonimana, Gérard Ngabonziza et Immaculée Ndabaneze, qui en sont vice-présidents. Le rapporteur général et rapporteur général adjoint sont successivement M. Constantin Niyonzima et Mme Gloriose Hakizimana. La trésorerie revient aux honorables Saouda Mboneko et Goreth Bigirimana. Au rang des conseillers se trouvent MM. Emmanuel Nkunzimana, Anglebert Ngendabanka et Apollinaire Sindayikengera.
Après la présentation de ce comité, le président du Sénat a fait savoir qu’il est toutefois confiant que l’AIPP-Burundi, dont les membres de son bureau ont prêté serment, jouera son rôle primordial, qui est la promotion de la paix et du développement des peuples et de l’humanité.
Dans son discours, le président de l’AIPP-Burundi a fait savoir que cet évènement revêt une double signification. Elle traduit, d’une part, la mise en œuvre par le parlement de la République du Burundi de l’une des résolutions issues de la réunion de l’AIPP, édition 2017 du sommet mondial de la FPU ayant eu lieu du 2 au 5 février à Séoul. Il est, d’autre part, la manifestation concrète du gouvernement du Burundi et de son peuple, à travers le Parlement qu’ils ont mandaté, qui veulent être à l’avant-garde du combat pour la paix et le développement humain en Afrique et dans le monde.
Selon toujours M. Niyongabo, en adhérant à ce Réseau international des parlementaires pour la paix, le Burundi veut apporter sa contribution à la recherche des solutions aux multiples défis qui font planer de graves menaces sur la paix. L’AIPP-Burundi soutiendra, d’une manière très appuyée, toutes les actions visant à faire face aux défis de l’époque actuelle, avec une attention particulière sur la consolidation de la paix, la réconciliation et le développement des peuples, a-t-il souligné.
Le président de l’Assemblée nationale, M. Pascal Nyabenda (photo : assis, 2ème à partir de la gauche), a, pour sa part, exprimé ses profonds remerciements à l’endroit du président du Sénat burundais pour ses contacts et les voyages effectués à la FPU, qui ont justement permis que cet évènement ait lieu et soit couronné de succès. Il a également saisi de l’occasion pour féliciter le président de l’AIPP-Burundi pour cette confiance bien méritée en lui promettant une entière disponibilité pour l’accompagner dans cette noble mission.
Le secrétaire général et régional de l’AIPP, le docteur Paterne Zinsou (photo ; assis, 1er à gauche), a rappelé que 150 députés, venus de plus de 40 pays, se sont rassemblés le 15 février 2015 à l’Assemblée nationale de la Corée du Sud à Séoul, afin de proposer le lancement de l’AIPP. Cette initiative, a-t-il dit, a connu son pic lors de la tenue en février 2017 de l’Assemblée mondiale de l’AIPP à Séoul et de l’Assemblée africaine de l’AIPP le 19 janvier 2018 à Dakar au Sénégal. « Il est temps pour l’humanité d’embrasser des valeurs universellement partagées en allant au-delà des différences d’idéologie, de race, de nationalité et de religion en privilégiant la voie de la coopération et de la prospérité mutuelle, a-t-il estimé, clarifiant que de cette façon, il sera possible de construire un monde de paix durable et de développement humain qui sera transmis de génération en génération.