KAYANZA, 20 nov (ABP) – Le gouverneur de la province Kayanza (nord), M. Anicet Ndayizeye (photo : 2^ème à partir de la gauche) a tenu mardi une réunion sécuritaire au cours de laquelle il a été constaté que la paix et la sécurité sont une réalité, malgré les rumeurs qui sont véhiculées à travers les réseaux sociaux, a constaté l’ABP sur place.

A travers cette réunion, les chefs collinaires des communes Matongo et Muruta ont été recommandés de toujours rencontrer les chefs de cellules dits « Ba nyumba kumi », en vue de faciliter l’identification des infiltrés qui pourraient loger dans leurs localités et de fournir des informations aux autorités administratives et sécuritaires, chaque fois que des signes d’insécurité se font remarquer. Quant aux partis politiques, ils ont été interpellés à faire partie des comités mixtes de sécurité, si non, ils ne seront pas admis à tenir des réunions sur les collines où ils ne sont pas représentés dans ces comités.

Le gouverneur de la province Kayanza, en compagnie du commissaire provincial OPP1 Méroé Ntunzwenimana (photo : 1^er à gauche), du commandant de la 320^ème brigade (photo : 3^ème à partir de la gauch) et des représentants provinciaux de l’appareil judiciaire, des administrateurs Alexis Hacimana et Justine Komezadusabe (photo : à droite), respectivement des communes Matongo et Muruta, deux communes ayant toutes une partie dans la forêt naturelle de Kibira, ont tous précisé que la paix et la sécurité sont au beau fixe dans leurs entités administratives, malgré les rumeurs qui sont véhiculées à travers les réseaux sociaux.

Anicet Ndayizeye a indiqué que cette situation sécuritaire prévalant dans les communes Matongo et Muruta est la même dans toutes les neuf communes que compte cette province. La preuve en est que la population vaque librement à ses activités quotidiennes. Il a tranquillisé les populations des deux communes et les a appelées à rester sereines et vigilantes, tout en évitant de se laisser distraire par des rumeurs. Selon l’autorité provinciale, lorsque les élections approchent, des usagers des langages destructifs, agressifs et qui incitent à la haine ne manquent pas.

Le gouverneur, le commissaire provincial de la police et le commandant de la 320^ème brigade ont tous insisté pour que la paix et la sécurité priment sur toute autre chose et en ont profité pour demander aux représentants des partis politiques de se conformer aux lois et d’éviter de s’immiscer dans les affaires des forces de l’ordre. Il a clôturé son allocution en appelant les représentants des confessions religieuses à prêcher la parole de Dieu, tout en signalant que les assemblées générales électorales ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre, du fait qu’elles participent à la déstabilisation du pays.