BUJUMBURA, 12 juin (ABP) – La culture de macadamia, introduite au Burundi depuis 2005, produit des noix comestibles dont la qualité est jugée par sa teneur en huile qui varie généralement de 70 à 90%, a indiqué le chercheur sur cette culture à l’Institut des sciences agronomiques du Burundi (ISABU), M. Déogratias Hakizimana (photo).
La noix de macadamia est un fruit sec oléagineux le plus riche en lipides, soit environ 78 % de sa composition. Il contient de bons éléments gras, des acides gras mono-insaturés et anti-cholestérol. Ce fruit est efficace pour baisser une hypercholestérolémie modérée lorsqu’elle est consommée quotidiennement. La consommation des noix de macadamia lutte contre le mauvais cholestérol, prévient le diabète de type 2 et apporte le magnésium ainsi que la vitamine B1.
Hakizimana a également précisé que le macadamia est riche en huile obtenue à partir de ses fruits (noix). C’est de l’huile insaturée, sans cholestérol et qui est bonne pour la consommation humaine. Il a aussi signifié que les amandes de noix de macadamia sont consommées sèches, ou grillées et salées. Les amandes sont incorporées dans la préparation de plusieurs mets comme condiment.
Dans l’industrie de confiserie, le macadamia est utilisé dans la fabrication des biscuits, des chocolats ou des gâteaux, d’après M. Hakizimana, soulignant que l’huile de macadamia est principalement utilisée dans l’industrie pharmaceutique et cosmétique. Par ailleurs, les sous-produits de l’extraction de l’huile sont utilisés comme aliment du bétail ou de la volaille, et les coques peuvent être utilisées comme combustibles, a-t-il signalé.
La culture du macadamia a des exigences agropédoclimatiques, a déclaré le chercheur sur cette culture à l’ISABU. Sur les hauts plateaux de l’Afrique de l’est, le macadamia pousse bien entre 1000 et 2000 m. La température optimale se situe entre 15 et 28°C, et les zones qui connaissent le gel sont à éviter. Il a fait savoir que le minimum de précipitations annuelles exigé est de 800 mm. Lorsque les précipitations sont insuffisantes, on peut compléter par l’irrigation, a-t-il poursuivi.