RUTANA, 19 juin (ABP) – Vingt-sept kiosques en bois qui servaient de boutiques au petit centre de Gitaba, en commune et province Rutana (sud-est), sur la bifurcation qui mène vers Rutovu, ont été dans la nuit de vendredi à samedi, incendiés par un feu advenu d’on ne sait où, dévorant tout ce qu’ils contenaient (photo), a-t-on constaté samedi sur place.

Jusque samedi à 11 heures, les gens continuaient à venir en masse pour voir ce qui s’était passé, mais à part la fumée qui se dégageait des décombres ainsi que quelques enfants qui fouillaient à la recherche d’hypothétiques objets restés intacts, rien d’autres ne se remarquait, à part des tôles calcinées. Même les propriétaires de ces kiosques brûlés étaient parmi les badauds, à telle enseigne qu’il était difficile d’avoir quelqu’un de sûr à interroger, pour s’enquérir de ce qui s’était passé réellement et comment cela s’était passé.

Par hasard, le chef de cette zone de Gitaba, M. Obède Ndayiragije était dans les parages et a indiqué à l’ABP que ce feu s’est déclaré vers 22 heures et demie, au moment où toutes les boutiques et bistrots de cet endroit avaient fermé. Même les deux sentinelles qui y travaillaient s’assoupissaient, a-t-il précisé. Ces sentinelles ont été réveillées par un chauffeur d’ambulance qui se rendait au centre de santé de Gitaba pour évacuer un malade. C’est lui qui a été le premier à remarquer les flammes et qui a fait un tintamarre de klaxons pour voir s’il n’y aurait personne à cet endroit.

Concernant l’origine de ce feu, le chef de zone dit qu’il serait dû à un braisier sur lequel on faisait cuire du haricot dans un des kiosques qui servaient de restaurant qui a embrasé le bois et ainsi les flammes se sont répandues sur les autres kiosques.

La police de protection civile n’a été informée que tardivement et le camion anti-incendie n’y est arrivé que trop tard. Rien n’a été sauvé des flammes et les petits commerçants qui y exerçaient sont dans la désolation totale, au point qu’il y en a qui sont dans l’hébétude, d’après le chef de zone, incapable d’évaluer les dégâts, étant donné que même les propriétaires de ces kiosques boutiques ne le savent pas. Mais un seul, parmi eux, qui répond au nom de Jean-Bosco Njejimana a indiqué qu’il y avait dans son kiosque des marchandises d’une valeur de plus de 3 millions de FBu, parmi lesquelles près d’une tonne de haricots, des bidons d’huile de palme et bien d’autres articles manufacturés.

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