BUJUMBURA, 15 juin (ABP) – Le ministère de l’Education, de la Formation technique et professionnelle voudrait organiser, en collaboration avec les partenaires intervenant en faveur des jeunes élèves, une campagne nationale « zéro grossesse à l’école », pour que tout le monde soit mobilisé chacun en ce qui le concerne, et donne sa part de contribution pour lutter contre les grossesses des élèves, afin que « notre rêve de zéro grossesse dans les écoles devienne réalité ».

Cette annonce  a été faite ce vendredi par la ministre de tutelle, Mme Janvière Ndirahisha (photo : à gauche), dans son mot liminaire d’une  réunion d’orientation et de coordination des actions des partenaires du système éducatif, qui s’est tenue à huis clos  au centre de formation professionnelle de Kigobe.

Outre cette annonce, la ministre Ndirahisha a fait savoir, au chapitre  des stratégies de lutte contre les abandons et les grossesses en milieux scolaires, que parmi les stratégies de lutte contre les abadons en général et les grossesses des élèves en particulier, son ministère a lancé le programme de l’institutionnalisation de la personne de la tante et père école dans toutes les écoles du Burundi.

« A voir les attentes du ministère des résultats de leurs œuvres, nous demandons à nos partenaires de nous appuyer pour que ces tantes et pères école soient dotés d’un paquet suffisant de compétences et d’informations leur permettant de bien accomplir leur mission d’encadrer, d’informer, d’écouter, de conseiller et d’orienter nos élèves », a-t-elle souligné.

La ministre Ndirahisha a communiqué aux participants d’autres observations notamment en ce qui concerne l’appui technique et financier des associations ou des ONGs, l’harmonisation des messages à donner aux écoles, les activités en rapport avec la santé sexuelle et reproductive et le respect des orientations du gouvernement.

Au sujet de l’appui technique et financier des associations et des ONGs, elle constate que certaines d’entre elles interviennent dans les écoles et au bout du compte la valeur ajoutée ne se remarque pas.

Dans le but de la bonne collaboration et du suivi de leurs actions, a-t-elle précisé, ces associations/ONGs doivent chaque fois demander le partenariat avec le ministère précisant leur domaine d’intervention. Pour ceux qui en ont déjà, elle leur demande de respecter leurs contenus, planifier ensemble les actions prioritaires à mener suivant les objectifs et les besoins réels du ministère.

Elle a demandé aux participants d’« exiger » aux associations/ONGs qu’ils appuient financièrement l’aval du ministère ayant l’éducation dans ses attributions avant de leur accorder des financements « car ces financements viennent pour appuyer le gouvernement ».

Au sujet de l’harmonisation des messages à donner aux écoles, le souhait de la ministre qui a l’éducation dans ses attributions est que les partenaires donnent les messages harmonisés dans toutes les écoles.

Quant au respect des orientations du gouvernement, elle a rappelé aux partenaires qu’ils doivent pour tous les cas suivre les orientations du gouvernement dans leurs domaines d’intervention car selon elle, ils appuient le gouvernement « et tous ces financements viennent au nom du gouvernement ».

Pour mener « des interventions pertinentes et plus nécessiteuses » dans le secteur éducatif, la ministre ayant l’éducation dans ses attributions a demandé aux participants de respecter les contenus des textes des conventions de partenariat, tenir compte des besoins prioritaires exprimés par le ministère dans leurs domaines d’intervention et associer le ministère dans la planification des activités qui vont être exécutés dans le volet de l’éducation.

Elle leur a également demandé d’associer le ministère dans le suivi-évaluation des activités planifiées pour constater ensemble la valeur ajoutée et les défis, et de transmettre périodiquement et officiellement les rapports d’exécution des activités du domaine de l’éducation.

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