BUJUMBURA, 28 mai (ABP) – Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a, en collaboration avec l’Institut des statistiques et d’études économiques du Burundi (ISTEEBU), organisé vendredi le 25 mai 2018, à Bujumbura, un atelier de validation du rapport national de mise en œuvre de la déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (AADPD) en Afrique après 2014, a-t-on constaté sur place.

Dans son allocution, le représentant résident de l’UNFPA au Burundi, M. Richmond Tiemoko (photo : à gauche), a fait savoir que la déclaration d’Addis-Abeba de 2013 précise l’engagement de tous les pays du continent à prendre en compte les questions de population et de développement. Il a, en outre, indiqué que cet engagement concerne six piliers, à savoir la dignité et l’égalité entre les êtres humains, la santé, la localisation et la mobilité, la gouvernance, les données statiques et la coopération internationale, ainsi que le partenariat. Chacun de ces piliers a un certain nombre d’engagements, a-t-il dit.

Selon lui, le Burundi a mis, dans son programme de développement de sa vision 2025, la question de la population comme un des éléments forts de son engagement.

Le Directeur général de l’ISTEEBU, M. Nicolas Ndayishimiye (photo : à droite), qui a ouvert les travaux, a fait savoir que la déclaration d’Addis-Abeba réaffirme l’engagement de la région envers le programme d’action de la Conférence

internationale sur la population et le développement (CIPD) au-delà de 2014 comme un cadre de résolution des problèmes de population et de développement. Elle souligne, par ailleurs, la nécessité d’en assurer la liaison avec les autres principaux agendas régionaux et mondiaux liés au développement durable comme l’agenda mondial 2030 bâti sur les objectifs du développement durable (ODD) et celui de 2063 bâti sur le développement de l’Afrique baptisé « L’Afrique que nous voulons à l’horizon 2063 », a-t-il informé.

Après l’entérinement officiel de cette déclaration par les chefs d’Etats et de gouvernements africains de l’Union africaine (UA), il va de soi que sa mise en œuvre concrète et ses impacts doivent faire l’objet de suivi et d’évaluation, a-t-il affirmé.

M. Ndayishimiye a également précisé que parmi les six paliers, il y en a ceux sur lesquels le Burundi a fait des avancées considérables, notamment celui concernant la santé, la dignité et l’égalité. Concernant la santé, les progrès réalisés ont été induits par différentes initiatives ayant été prises, comme la gratuité des soins de santé pour les enfants de moins de cinq ans et la gratuité des soins de santé chez les femmes à l’accouchement, sans oublier la disponibilité des services. Sur cette dernière rubrique, il a évoqué le cas de certains hôpitaux et centres de santé qui ont été érigés. Quant au domaine de l’éducation, il a surtout parlé de la gratuité de l’Enseignement fondamental. D’autres progrès ont été observés dans d’autres secteurs, comme dans le domaine des infrastructures et bien d’autres, a souligné le Directeur général de l’ISTEEBU, qui a indiqué que des défis liés à la coordination, au manque de moyens et au cadre juridique ont été observés.

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