Trois jours de réflexion sur les stratégies adéquates d’améliorer les prestations du système éducatif

GITEGA, 24 juin (ABP) – Les hauts cadres du ministère de l’Education, de la Formation technique et professionnelle sont réunis depuis mardi à Gitega (centre), dans un atelier de réflexion de trois jours sur les mécanismes appropriés à mettre en place pour améliorer les prestations du système éducatif burundais. Ils se sont aussi rencontrés pour évaluer l’état des prestations des différents domaines de ce ministère, particulièrement l’état de fonctionnement des écoles fondamentales et post fondamentales mises en place par l’Etat en la période de 2013-2014.

Le ministre de l’Education, de la Formation technique et professionnelle, Mme Janvière Ndirahisha (photo : au milieu), a indiqué à cette occasion que cette évaluation est pertinente en ce sens que l’école fondamentale n’a pas été bien accueillie par certains Burundais et même le personnel du ministère en charge de l’Education, notamment les enseignants.

Janvière Ndirahisha (au milieu)

Néanmoins, a-t-elle fait remarquer, le bilan des prestations enregistre des résultats positifs estimés à 80%. Une réflexion profonde s’avère nécessaire pour améliorer les performances jusqu’à 100 %, a-t-elle poursuivi. Elle a ensuite exprimé le besoin d’améliorer l’enseignement au niveau de l’école fondamentale, post fondamentale, de la formation professionnelle et des centres d’enseignement des métiers. L’objectif principal visé est de réformer ces domaines, en vue de mettre en place des mécanismes qui répondent aux besoins du pays.

Au niveau de l’école fondamentale, les défis à relever portent notamment sur la matière très volumineuse du cours des sciences et technologies. Certains enseignants disent aussi qu’ils ne maitrisent pas ce cours qui combine plusieurs branches, au moment où le matériel didactique est aussi insuffisant.

Au niveau de l’école post fondamentale, le ministre Ndirahisha a exprimé la nécessité d’une réforme, afin que les lauréats des différentes filières terminent avec une qualification. Cette réforme porterait notamment sur la réduction du nombre de cours à apprendre qui ne devraient pas dépasser normalement 8, si le Burundi se réfère aux pays de la Communauté est-africaine.

Dans le domaine de l’enseignement des métiers et de la formation professionnelle, le ministre en charge de l’Education a déploré qu’il y a eu ouverture de plusieurs centres d’enseignements des métiers dans les différentes communes, mais qui enregistrent très peu de candidats. Raison pour laquelle, a-t-elle expliqué, les hauts cadres du ministère doivent mener une réflexion profonde pour mettre en place des filières et des sections qui répondent aux besoins du pays.

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