Séance d’information aux étudiants de l’UPI sur les missions de l’API

CIBITOKE, 24 fév (ABP) – Des cadres de l’Agence de promotion des investissements (API) étaient  vendredi le 21 février au chef-lieu de la province de Cibitoke (nord-ouest du Burundi) où ils ont organisé et animé, dans les enceintes de l’Université Polytechnique Intégrée (UPI) de Cibitoke, une séance d’information à l’endroit des étudiants de cette université.

L’objectif de cette séance était d’informer ces étudiants sur les missions de l’API et les préparer à l’entrepreneuriat, dans le cadre de la politique du gouvernement burundais d’inciter les jeunes universitaires à créer de l’emploi pour eux-mêmes et les autres.

Jean Claude Ntibaneneje, cadre de l’API a, dans sa présentation, précisé que pour réussir l’entrepreneuriat, il faut de l’intelligence et de la persévérance.

Le même responsable estime que le succès est une décision et que la différence entre un riche et un pauvre réside dans la façon de gérer la peur de l’investissement. Pour qu’un entrepreneur réussisse, quelques éléments importants sont exigés, dont l’attitude positive, le courage, la créativité, la détermination, l’enthousiasme et la flexibilité, d’après M. Ntibaneneje.

Vue partielle des participants

Serge Nsabimana (photo : au milieu), cadre de l’API et qui était à la tête de la délégation, a expliqué aux lauréats du département d’Entrepreneuriat que pour réussir un projet d’entreprise, l’argent n’est pas la première chose la plus importante, mais plutôt les idées et les connaissances suffisantes pour une meilleure vision. Ces lauréats ont besoin de petits capitaux pour démarrer leurs entreprises, a indiqué M. Nsabimana, déclarant que ces capitaux peuvent être accessibles dans la Banque des jeunes, sur présentation de bons plans d’affaires, a-t-il signalé.

Pour sa part, le professeur à cette Université, M. Muzolewa Bambonanire, a signalé que ses étudiants sont avancés en entreprenariat. Ils ont déjà initié des micro-entreprises et ont commencé à mettre de l’argent sur leurs comptes en banques pour le démarrage et la gestion de leurs projets dans un proche avenir.

Bambonanire a, par ailleurs, rappelé à ces étudiants de profiter de l’opportunité de la pédagogie d’intégration universellement recommandée, avec l’obligation que cette université doit voir et vérifier si l’étudiant pratique ce qu’il a appris. Sur ce, l’université va fournir des services sociaux, comme l’appui à la planification pour les aider à un bon climat de leurs affaires, a-t-il promis.

A l’inquiétude des lauréats de l’université en rapport avec le problème d’accès au financement, les cadres de l’API leur ont promis des appuis divers pour les plans d’affaires, les plaidoyers et lobbyings, tandis que l’UPI Cibitoke leur a promis un accompagnent même après l’université.

Notons que 80 étudiants sur 150 qui font l’UPI de Cibitoke sont dans le département de l’entrepreneuriat, les autres sont dans les trois filières qui restent, à savoir Finances et comptabilités,  Informatique et Soins infirmiers, d’après M. Emmanuel Ndindiye, recteur de l’UPI Cibitoke.

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