CANKUZO, 26 déc (ABP) – Les membres des comités de protection de l’enfant et les parties prenantes en matière de droits de l’enfant se sont  engagés ce jeudi à contribuer activement à travers leurs actions quotidiennes, à la promotion et la protection des droits de l’enfant, notamment  en sensibilisant les parents sur les droits de l’enfant.

Le centre de développement familial et Communautaire (CDFC) a tenu ce jeudi 26 décembre au chef-lieu de la province Cankuzo (est du Burundi), en collaboration avec le Comité provincial de protection de l’enfant, une réunion d’évaluation sur l’état de protection de l’enfant en cette province, a-t-on constaté sur place.

Cette réunion  a vu la participation des membres des comités de protection de l’enfant tant provinciaux que communaux, les associations œuvrant dans le domaine des droits de l’homme ainsi que celles du domaine de l’éducation et de la justice.

Le conseiller socio culturel du gouverneur de Cankuzo, M. Ferdinand Birahanyi (photo : à gauche), en même temps président dudit comité, s’est réjoui de l’état de d’évolution en matière de la protection de l’enfant à Cankuzo, donnant l’exemple du phénomène des enfants de la rue qui a été complètement éradiqué dans cette province.

Il a expliqué que cette situation est le résultat des  efforts  conjoints entre l’administration, les agents de la sécurité et d’autres partenaires des droits de l’homme.

Le conseiller socio culturel du gouverneur a par  ailleurs déploré le fait qu’il existe encore quelques ménages des fonctionnaires qui font encore travailler des mineurs en âge scolaire dans leurs ménages.

A ce sujet où le procureur général de la République, M. Ferdinand Bazikwankana a proposé que l’administration en collaboration avec les agents de la sécurité identifient de tels ménages pour les sanctionner conformément à la loi.

La question des enfants qui quittent l’école pour aller en Tanzanie en quête d’argent de même que la question des enfants non-inscrits dans les registres de l’état ont également fait l’objet de débat. Après avoir constaté ensemble que ce phénomène se remarque dans presque toutes les communes de la province Cankuzo, les responsables de l’éducation ont demandé aux autorités administratives et sécuritaires de veiller, surtout aux postes frontaliers, pour appréhender les adultes qui facilitent le transportant de ces enfants à l’étranger et les traduire en justice.

Au sujet des enfants non-inscrits dans les registres de l’état civil, les membres dudit commuté ont demandé à l’administration d’organiser des décentes dans les collines pour sensibiliser les parents sur les avantages d’enregistrement des enfants dans les documents des services de l’état civil.

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