BUJUMBURA, 29 nov (ABP) – L’association Solidarité des femmes burundaises pour le bien-être social et le progrès au Burundi (SFBSP-Burundi) a, dans le cadre de se joindre au gouvernement du Burundi et aux autres pays du monde entier, organisé jeudi le 29 novembre 2018, à Bujumbura, une journée de lancement de la campagne de 16 jours d’activisme pour éliminer les violences à l’égard des femmes et des filles.

Dans son discours de circonstance, la présidente et représentante légale de la SFBSP-Burundi, Mme Espérance Ntirampeba (photo), a indiqué que cette campagne est organisée pour sensibiliser les Burundais sur les violences faites aux femmes et aux filles afin de faire comprendre à tous que celui qui commet des violences à l’endroit des femmes ne respecte pas la dignité humaine.

Cette campagne, a-t-elle dit, est aussi une occasion de célébrer d’autres journées internationales, dont la Journée mondiale de la femme et la Journée internationale des droits de la personne, qui sont célébrées respectivement le 8 mars et le 10 décembre de chaque année.

D’après Mme Ntirampeba, les violences faites aux femmes sont nombreuses et se manifestent dans tous les secteurs de la vie.

Selon l’enquête réalisée en 2011 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), entre 15% et 71% des femmes âgées entre 15 et 49 ans ont été violées corporellement et sexuellement.

Par ailleurs, plus de 846 femmes ont été aussi violées au Burundi pendant la période allant de l’an 2000 à l’an 2016, a déclaré Mme Ntirampeba.

Pour Mme Ntirampeba, la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est un travail de tout le monde. Elle interpelle tout un chacun à s’impliquer dans la lutte contre ces violences, à dénoncer et traduire en justice les auteurs de ces violences.

Mme Ntirampeba demande au gouvernement de protéger la femme et lutter pour sa dignité, de prendre des mesures nécessaires en vue de démanteler les violences basées sur le genre (VBG), et d’appuyer les groupes et associations qui travaillent jour et nuit pour lutter contre les VBG, etc.

Mme Ntirampeba a lancé un appel auprès de la justice pour que toute personne qui sera accusée de commettre des VBG soit punie sévèrement.

Signalons que cette campagne est célébrée cette année sous le thème : « La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles nous concerne tous ».

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