MUYINGA, 2 mars (ABP) – Plus de 150 détenus dont 154 hommes et 5 femmes (photo : vue partielle des détenus libérés) qui étaient jusque-là emprisonnés à la maison d’arrêt de Muyinga (nord-est du Burundi) ont recouvré la liberté vendredi par la mise en application de la mesure de grâce prise dernièrement par le chef de l’Etat.

Déo Suzuguye, membre de la commission ad hoc a donné des conseils à ces graciés les invitant à ne plus commettre d’autres infractions sous peine de se voir retourner derrière les barreaux. “Être en prison n’est pas la fin de la vie. Voyez-vous, aujourd’hui vous avez la chance d’être libres en dépit des différentes peines pour lesquelles vous étiez condamnées. Cette chance ne sera pas toujours à vos côtés si vous retombez dans l’infraction”. Suzuguye les a conseillés de bien se comporter dans la société, afin de montrer à leur entourage immédiat que la prison n’est pas un enfer mais un lieu de correction. Il a en outre exhorté ceux qui devaient des frais de dommages et intérêts de les payer dans les meilleurs délais aux bénéficiaires. “Ceux qui se déroberont à cette exigence seront réarrêtés pour les forcer de payer”, a-t-il averti.

Notons que parmi ceux qui ont été libérés, seuls ceux qui devaient une amende ne dépassant pas 500.000 FBu pouvaient bénéficier cette faveur. Ceux qui doivent plus de 500.000 FBu n’étaient pas éligibles et ne le seront qu’après avoir payé en totalité cette amende. Après l’acquittement de la dette, la commission ad hoc pourra se pencher encore sur leur cas, a conclu M. Suzuguye.

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