BUJUMBURA, 24 nov (ABP) – Le président de L’ONG locale Parole et action pour le réveil des consciences et le changement des mentalités (PARCEM) Faustin Ndikumana (photo : au milieu) a entamé une campagne nationale de plaidoyer pour les jeunes dans le but de sensibiliser tous les Burundais sur les défis qui bloquent les jeunes à s’auto développer à travers l’approche « Plaidoyer fait par les jeunes et pour les jeunes ». Cela a été déclaré au cours d’un point de presse animé ce vendredi 23 novembre 2018 à Bujumbura.

Onésime Nkundumukiza (photo : à gauche) et Mme Alice Nimbona (photo : à droite) figurent parmi les jeunes qui vont représenter d’autres au cours de cette campagne. Ils indiquent qu’entre autres les défis relevés par les jeunes figure la problématique de la transparence dans l’octroi de l’emploi chez les jeunes. Cette problématique, déclarent-ils, constitue, en elle, un défi majeur qu’il faut relever car il cause du tort au pays sur plusieurs aspects.

Selon toujours ces jeunes le manque de transparence dans l’emploi limite le culte du mérite et la cohésion entre les jeunes. Il favorise, selon toujours, eux, l’instrumentalisation politique de la jeunesse, décourage la jeunesse qui se voit ses chances à l’accès de l’emploi se limiter et engendre une faible performance des candidats recrutés. De ce fait, ces jeunes évoquent l’existence d’un cadre légal par exemple, le décret-loi no 100/087 du 6 juin 1998 qui parle de la planification, publicité des postes vacants par voie officielles, vérification des dossiers, organisation des épreuves, etc., la loi no1/09 du 17 mars 2005 portant distinction des fonctions politiques des fonctions techniques, etc. Ces textes, ainsi que d’autres, pourtant, porteurs d’espoir trainent toujours dans les tiroirs sans être appliqués, ont-ils déplorés.

Toutefois, M. Nkundumukiza et Mme Nimbona sont conscients que certains ministères enregistrent quelques avancées significatives concernant cette transparence en requête. Il s’agit, par exemple, du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants, celui de la Sécurité publique ainsi que le ministère de la Justice. Ils recommandent la mise en application de la loi, les sanctions à l’endroit des contrevenants ainsi que la multiplication des salons de l’emploi.

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