BUJUMBURA, 7 juin (ABP) – L’Observatoire national des élections et des organisations pour le progrès (ONELOP-Burundi) demande le remplacement de M. Michel Kafando au poste de représentant onusien au Burundi, a-t-on appris de son représentant légal et coordinateur général, M. Gilbert-Bécaud Njangwa (photo : à gauche), quand il présentait mercredi le 6 juin 2018 le rapport confectionné par son organisation sur le vote référendaire du 17 mai dernier.

Il a reproché à ce fonctionnaire onusien de semer la zizanie, la discorde et le discrédit sur l’Etat burundais et la nation de diversité ethnique vivant en harmonie, par des rapports tendancieux, voire mensongers.

Njangwa a demandé en outre à l’Union européenne de lever, sans délai, les sanctions injustes qu’elle inflige à l’Etat burundais sur base de fausses enquêtes. Il a estimé que l’Union africaine devrait manifester son soutien indéfectible à l’Etat burundais. L’action et l’emprise panafricaine rentrent dans la solidarité et le partage d’un héritage historique commun, a insisté M. Njangwa, qui a appelé la Communauté est-africaine à adopter une attitude à l’égard de l’Etat burundais en fonction du devoir de frères Etats qui ont décidé de mettre en commun l’avenir de leurs peuples pour vivre un élan de bonheur et de prospérité.

Au cours du référendum constitutionnel du 17 mai dernier, l’ONELOP a mobilisé 132 observateurs nationaux dans 7 878 bureaux de vote sur les 10 798 répartis dans tout le pays, a dit M. Njangwa. Il a félicité le gouvernement et l’administration en général qui ont pris toutes les mesures nécessaires pour éviter que les droits de l’homme soient perturbés ou violés. Il a salué le comportement des organisations de la société civile, les médias et les confessions religieuses pour avoir respecté la consigne dans l’observation neutre et contributive.

Selon ce rapport de l’ONELOP, la sécurité a été de 100% le jour du scrutin, où plus de 99% des membres des bureaux de vote étaient présents à l’ouverture du scrutin. Les centres de vote ont été ouverts dans les délais locaux (98,25%). Le matériel était au complet (plus de 98%). Les électeurs disposaient des pièces d’identité exigées à 91,89%. Ceux qui ne disposaient pas de ces documents n’ont pas été autorisés à voter. Les agents de la CENI ont respecté les procédures de vote tel que prescrit par la loi à 95,07%. Il a déploré le fait que certaines organisations internationales n’ont pas apporté leurs concours et leur soutien dans ce contexte particulièrement décisif. Il y avait seulement 0,001 d’observateurs venant de l’étranger.

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