BUJUMBURA, le 26 jan (ABP) – Le président de l’observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre et des autres crimes contre l’humanité, M. Jean de Dieu Mutabazi (photo : à gauche), et celui du conseil national pour l’unité nationale et la réconciliation, M. Guillaume Ruzoviyo (photo : à droite), viennent d’adresser au président de l’Ouganda Yoweri Kaguta Museveni, une correspondance plaidant pour l’analyse du fonctionnement du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) au prochain sommet des chefs d’Etats de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC).

Ils l’ont déclaré vendredi le 25 janvier 2019 au cours d’un point de presse qu’ils ont animé  à ce sujet.    La même correspondance est adressée également au secrétaire général de l’ONU, au haut commissaire  des nations unis pour les réfugiés et  au président de la RDC.

Mutabazi  a indiqué qu’ils ont rédigé cette correspondance après avoir constaté que le HCR pose des actes qui visent la déstabilisation du Burundi,  dans les camps de réfugiés des pays voisins  comme le Rwanda et la Tanzanie, où le gouvernement Tanzanien a affirmé avoir découvert à peu près 2000 tenus militaires cachés dans les colis de cette agence onusienne, à destination des camps de réfugiés  Burundais de Nduta et Mutenderi .

M.Mutabazi a fait savoir que cette lettre plaide pour les sanctions au personnel du HCR qui a contribué à fournir les uniformes militaires dans ces camps de réfugiés.

Il a signalé qu’ils ont demandé au secrétaire général de l’ONU de prendre ses dispositions pour que le HCR cesse ces actes qui compromettent les efforts de paix du gouvernement du Burundi qui est en train d’instaurer la cohésion entre les Burundais.

Au président de l’Ouganda, la correspondance demande de faire en sorte que cette question soit analysée au sommet des chefs d’Etats de l’EAC qui se tiendra le 1er février 2019.

Les présidents de l’observatoire national et du conseil de l’unité nationale  demandent par la même correspondance au président de la RDC de suivre de près les activités du HCR dans les camps de Kavimvira et de Rusenda.

Ils ont demandé à tous les pays de la sous régions où il y a des réfugiés burundais de surveiller s’il n’y a pas de camps de formations militaires dans ces camps de réfugiés et de les amener devant la justice s’ils en trouvent, et au HCR de s’occupe des actes humanitaires qui rentrent dans sa mission.

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