BUJUMBURA, 21 août (ABP) – Le chef de l’Etat burundais, M. Pierre Nkurunziza (photo) a, dans un message à la nation à l’occasion du 4ème anniversaire de son investiture pour la législature en cours, demandé mardi aux politiciens de participer, dans un climat fraternel et apaisé, à la compétition politique, à travers les prochaines élections prévues en 2020.

Les institutions du pays sont mises en place à l’issue des élections et les Burundais ont déjà compris l’importance de la démocratie où la population élit ses dirigeants, a-t-il dit, ajoutant que dans leur course pour le pouvoir et afin de léguer à leurs arrières petits-enfants un pays honorable, les hommes et les femmes politiques sont appelés à mettre en avant l’honneur du pays, les programmes constructifs et le respect de la personne humaine.

Nkurunziza les a invités à fonder leurs discours sur des programmes politiques et non pas sur des injures ou des diffamations. Les perdants et les gagnants des élections devraient être guidés par le fairplay et s’embrasser après la proclamation des résultats, comme les joueurs le font à la fin des matches. Ils devraient, par la suite, continuer à partager tout, d’autant plus que les gagnants gouvernent pour tout le monde.

Le président de la République a conseillé aux jeunes de ne pas retomber dans le piège des gens qui les manipulent pour des intérêts personnels et de rester à l’écart des trafiquants des stupéfiants. D’après lui, la drogue les déshumanise, les rend féroces et leur prend la dignité. Il a demandé aux parents de revaloriser l’éducation à la source pour montrer eux-mêmes aux enfants le bon chemin à suivre.

Le président Nkurunziza a réitéré son message aux réfugiés burundais pour qu’ils rentrent dans leur pays natal et a félicité les rapatriés qui ont déjà regagné leur mère patrie, tout en remerciant les communautés résidentes qui les accueillent chaleureusement et fraternellement.

Les personnes vivant à l’extérieur du pays et qui sont poursuivies par la justice burundaise ont été quant à elles priées de comparaître devant les instances judiciaires. Aux pays qui les hébergent, le président Nkurunziza a leur a demandé de les extrader, conformément aux conventions internationales y relatives.

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