BUJUMBURA, 17 juil (ABP) – Le secrétaire permanent au ministère des Finances, du Budget et de la Coopération au développement économique, Mme Marie Salomé Ndabahariye (photo) a tenu mardi le 16 juillet 2019, à Bujumbura, un atelier avec les gestionnaires de crédits budgétaires pour échanger sur le nouveau calendrier de préparation du budget de l’Etat pour l’exercice budgétaire 2019/2020.

Cette activité était organisée dans le cadre du renforcement des capacités pour assurer une bonne préparation et exécution du budget de l’Etat.

Mme Ndabahariye a indiqué que le ministère en charge des Finances a, depuis un certain temps, constaté que certains gestionnaires de crédits budgétaires ne maîtrisent pas les outils et règles d’exécution du budget, notamment les dispositions de la lettre d’ouverture des crédits budgétaires et la mise en œuvre des plafonds d’engagement trimestriel, ce qui entraine des taux faibles d’exécution pour certains ministères ou institutions ou des taux élevés pour d’autres, a-t-elle ajouté.

C’est dans cette perspective que le ministère a organisé cet atelier en vue d’éviter beaucoup de demandes de déplafonnement, des virements de crédits au cours et vers la fin de l’année budgétaire, et de s’approprier des dispositions relatives à l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2019-2020.

Au cours des échanges, les participants se sont convenus que tous les acteurs de la chaîne de la dépense ne peuvent passer plus de deux jours avec un dossier, a signalé le secrétaire permanent au ministère ayant les Finances dans ses attributions. Selon Mme Ndabahariye, le dossier déjà introduit chez le gestionnaire doit prendre 48h au maximum pour le faire passer au contrôleur des engagements des dépenses qui va, par la suite, le faire parvenir à l’ordonnateur pour que la première phase administrative qui concerne l’engagement de la dépense ne dépasse pas six jours. Elle a en outre fait savoir que la durée de traitement des dépenses de l’Etat est de dix jours pour payer une facture qui a été introduite. Elle a ainsi exhorté les participants à l’atelier de privilégier le plan de trésorerie hebdomadaire au lieu d’organiser des activités à la dernière minute.

S’agissant de l’organisation des ateliers, elle a signifié que le ministère des Finances, du Budget et de la Coopération au développement économique a pensé qu’on peut passer par les factures pro-forma et les bons de commande afin que les comptables payeurs ne puissent porter un montant ne dépassant pas 15 millions de francs burundais, surtout pour ceux devant payer les dépenses de l’intérieur du pays.

L’objectif principal visé est que les fonds publics ne passent plus à travers les mains des gens parce que des cas de vol ont été vécus dans certaines institutions. La proposition est de faire payer de compte en compte ou faire des transferts pour éviter le mouvement d’argent mains en mains.

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