BUJUMBURA, 17 sept (ABP) – Les agriculteurs de maïs doivent acheter les semences aux multiplicateurs connus en fonction de la zone écologique dans le but de maximiser la production, a-t-on appris du responsable de l’unité de production des semences de pré-base des cultures vivrières à l’Institut supérieur agronomique du Burundi (ISABU), M. Balthazar Bigirimana (photo).

Au moment où les agriculteurs se préparent pour la saison culturale 2020 A, l’ISABU s’est bien préparé pour cette saison, d’après M. Bigirimana, qui précise que l’ISABU dispose d’une quantité suffisante de semences de maïs. Environ 40 tonnes sont disponibles pour différentes variétés de basse altitude, de moyenne altitude et de haute altitude, a-t-il déclaré.

Ces semences sont destinées aux producteurs de semences de base qui vont les multiplier à leur tour pour produire des semences certifiées, destinées aux agriculteurs. Avec les 40 tonnes de semences, les multiplicateurs peuvent couvrir environ 10 mille hectares, a-t-il ajouté, signalant que les analyses ont été faites pour vérifier la qualité.

M. Bigirimana a fait savoir que les semences certifiées sont disponibles aux multiplicateurs privés basés au niveau des directions provinciales de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage car, a-t-il expliqué, il s’est avéré que les multiplicateurs publics ne sont pas efficaces. Ils sont mieux impliqués dans la mobilisation de la population pour qu’elle puisse aller s’approvisionner en semences aux producteurs agréés et reconnus. Les semences d’origine inconnue ne sont pas de bonne qualité, a signifié M. Nibaruta, qui a en outre souligné que le maïs est une culture allogame. Il y a des croisements entre les variétés, ce qui fait que les semences génétiquement polluées donnent une faible production.

Il conseille ainsi aux agriculteurs de semer à temps, en se conformant aux informations de l’IGEBU. Ces agriculteurs, qui sont appelés à collaborer étroitement avec les agronomes collinaires et à entretenir à temps le champ, doivent utiliser de la fumure organique, de l’engrais chimique et des produits phytosanitaires pour éviter la propagation de la chenille légionnaire d’automne.

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