BUJUMBURA, 2 août (ABP) – Le président du Sénat, Révérien Ndikuriyo (photo : à droite) a reçu en audience mercredi 1er août l’envoyé spécial de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), M. Boukar Mai Manga (photo : à gauche).

Selon Gaby Bugaga, chargé de la communication au Sénat burundais, l’entretien entre le président du Sénat burundais et Boukar Mai Manga ont essentiellement porté sur deux points à savoir l’évaluation de la situation sécuritaire au Burundi après les événements de 2015 et la relance de la convention entre l’OIF et le Burundi.

L’envoyé spécial de l’OIF était d’abord venu s’enquérir pour la troisième fois de la situation qui prévaut dans le pays après la crise de 2015 qui a tourné vers un coup d’Etat déjoué le 13 mai 2015.

Selon le porte-parole du Sénat, cette visite intervient au moment où le Burundi et l’OIF avaient signé en date du 28 novembre 2014 un pacte pour le développement linguistique.

Un pacte qui n’a pas été mis en application suite aux sanctions que l’organisation a pris contre le Burundi.

A en croire M. Bugaga, les deux personnalités ont évoqué des exemples d’organisations qui ont apprécié à juste titre l’évolution positive de la situation au Burundi. L’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) a été citée en exemple pour avoir déployé une mission d’évaluation au Burundi. Cette mission a donné son rapport de mission à l’APF lors de la rencontre de cette Assemblée tenue récemment au Québec et les conclusions du rapport ont amené l’APF à lever les sanctions qu’elle avait prises contre le Burundi. Partant de ce bon exemple, le président du Sénat burundais a appelé l’OIF à emboîter le pas de l’APF et lever à son tour les sanctions qu’elle a prises contre le pays.

Le président du Sénat a par ailleurs fait remarquer que le Burundi est le seul pays francophone de la région est-africaine qui est porteur de la francophonie à travers la valorisation et la promotion du Français et de la culture française dans une région quasi-anglophone. Pour ce, le Burundi est un ambassadeur de l’OIF dans la région et mérite par conséquent d’être considéré à juste titre. Il a exprimé à son hôte le souhait du Parlement burundais de voir les sanctions prises contre le Burundi levées.

D’après le porte-parole, l’envoyé spécial de l’OIF a pris note et il y a espoir que les deux semaines que cet hôte va passer au Burundi lui permettront de recueillir d’autres éléments en faveur d’une levée prochaine des sanctions prises contre le pays.

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