BUJUMBURA, 4 oct (ABP) – Le président du Conseil national de communication (CNC), M. Nestor Bankumukunzi (photo : à droite), a ouvert jeudi 4 octobre 2018, les travaux de deux jours de l’assemblée plénière des membres du bureau central du CNC.

Bankumukunzi a fait savoir dans son discours que cette session se tient au lendemain de la mise en place des nouveaux textes légaux et règlementaires dont la loi régissant la presse promulguée par le président de la République le 14 septembre 2018. Cette loi contient de nouvelles dispositions notamment celles relatives à la délivrance de la carte de presse. La loi organique régissant le CNC a été elle aussi promulguée le 8 mars de cette année, donc tous les outils nécessaires pour avoir une presse libre et responsable sont réunis, poursuit-il.

Le président du CNC a également souligné que les hommes et femmes des médias ainsi que leurs partenaires doivent travailler avec détermination et le savoir-faire dans le métier de communication et de journalisme. Ceci en vue de démontrer l’importance de la communication en matière de développement des individus, des communautés et de la nation tout entière, ajoute-t-il.  M. Bankumukunzi a aussi signalé que ne pas remplir correctement leurs missions reviendrait à compromettre les acquis et les projets de développement politique, économique et socio-culturel en cours ou à venir. Selon le président du CNC, les produits médiatiques sont tout autant consommés que la nourriture dont l’organisme ne saurait se passer sans mourir, pour dire que les journalistes et les médias constituent de véritables adjuvants du développement et de l’épanouissement du citoyen. Il a promis que le CNC fera tout pour contribuer à asseoir une presse burundaise libre, responsable et respectable.

S’agissant des points inscrits à cette assemblée plénière, il a précisé que certains points vont dans le sens de l’amélioration des conditions de travail des journalistes et du régulateur, d’autres constituent des jalons solides qu’ils vont jeter en vue de rejeter tout ce qui pourrait entraver la liberté et la responsabilité sociale du journaliste burundais, a-t-il martelé.

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