BUJUMBURA, 11 juin (ABP) – Le président de l’ONG PARCEM (Parole et action pour le réveil des consciences et le changement des mentalités), M. Faustin Ndikumana (photo), qui s’exprimait ce lundi 11 juin à Bujumbura dans une conférence de presse, a fait savoir que selon l’IBP (International budget public), le Burundi est classé parmi les derniers pays au niveau de la transparence budgétaire. Pour avancer dans la bonne direction, la PARCEM propose qu’un rapport détaillé soit élaboré au niveau des exonérations et que la Cour des comptes et l’Inspection générale de l’Etat s’y investissent. M. Ndikumana recommande en outre que le programme d’investissement soit connu du public à travers un document dit « budget citoyen » qui montre la traçabilité du budget afin que tout un chacun suive ce qui se passe dans la gestion du budget de l’Etat.

En matière de la politique de « Charroi Zéro », la PARCEM préconise qu’une évaluation régulière soit faite pour voir si l’application tient compte des priorités. Pour cette ONG nationale, l’Etat devrait construire ses propres bureaux pour ses services publics, en vue de diminuer les frais de locations des bâtiments des particuliers.

Selon le président de la PARCEM, même si le Burundi est pauvre, il peut essayer de gérer publiquement ce qu’il a, pour pouvoir améliorer sa note au niveau de la transparence budgétaire.

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