MUYINGA, 14 août (ABP) – Les activités de la société Africa mining Burundi (AMB), une société aurifère qui a gagné une concession via l’Etat du Burundi pour exploiter l’or et les autres minerais associés butent depuis une année sur un désaccord avec 351 familles à exproprier, peut-on constater sur place. Alors que les deux parties avaient trouvé un terrain d’entente sur l’indemnisation des cultures à cycle végétatif court et les cultures  pérennes, les représentants de l’AMB et ceux de la population se sont séparés sur un non compris en ce qui concerne les montants d’indemnisation pour des maisons et les propriétés foncières.

La facilitation menée par Jean-Claude Nduwayo, directeur général de l’Office burundais des mines et carrières (OBM) n’a pas pu rapprocher les deux parties (photo: la facilitaion face aux représentants de 351 familles à expulser). Pour ce qui est de 40 maisons à démolir, M. Nduwayo a proposé qu’il y ait création d’une commission pluridisciplinaire qui étudiera les contours de la  question. Le blocage s’est nettement manifesté au niveau des propriétés foncières. Le représentant du gouvernement accuse les représentants des 351 familles à exproprier d’avoir pris leurs terres comme des propriétés se trouvant dans le périmètre urbain, alors qu’il s’agit des terres rurales.

Les futurs expropriés demandent à l’AMB, un montant de 15 millions par hectare, indique M. Nduwayo. Selon lui, si le consensus ne se dégage pas, “le gouvernement sera obligé d’appliquer le code foncier qui renferme des dispositions capables de lever le doute en pareille situation”.

Rappelons que les activités de l’AMB avaient été lancées officiellement au début du mois de septembre 2019 par le chef de l’Etat, M. Pierre Nkurunziza.

Selon les prévisions, l’AMB exploitera dans un premier temps, un périmètre de 42 kilomètres carrés avec une production annuelle estimée à 3.000 kg d’or par an, rappelle-t-on.

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