BUJUMBURA, 3 août  (ABP) – L’association Solidarité des Femmes Burundaises pour le Bien-être Social et le Progrès (SFBSP-Burundi) a organisé  vendredi le 2 août une séance de sensibilisation sur les méfaits des mariages précoces et forcés, à l’endroit des filles adolescentes de différentes religions  ressortissant des zones de la commune Ntahangwa.

Selon Mme Bertille Bumwe (photo : à gauche) qui travaille à la SFBSP-Burundi, dans les pays en développement, une fille sur cinq est mariée de force avant ses 18 ans. Elle a ajouté qu’à travers le monde, 650 millions de femmes ont  été mariées pendant leur enfance.

Au Burundi, a-t-elle déclaré, une enquête menée en août 2018 dans trois zones de la commune Ntahangwa (Kamenge, Cibitoke et Kinama) par la SFBSP-Burundi, a révélé que 27,5% des filles se marient avant l’âge de 18 ans et 6,8% avant l’âge de 15 ans, et cela avec le concours de certains parents suite à la pauvreté, a-t-elle regretté.

Selon Mme Bumwe, le mariage précoce et forcé des enfants viole le droit des filles à la santé. Elle leur a montré d’autres conséquences dues à ce genre de mariage, entre autres les conséquences psychologiques, le décès pendant l’accouchement, l’apparition des fistules obstétricales, etc.

En vue de pallier à ce défi, Mme Bumwe a fait savoir que la SFBSP-Burundi envisage de mener des actions de sensibilisation auprès des parents et des autorités locales pour les informer des dangers du mariage précoce et des droits des filles.

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