BUJUMBURA, 21 nov (ABP) – Le secrétariat exécutif de l’agence de facilitation de transit a organisé mercredi le 21 novembre 2018, à Bujumbura, une séance d’échanges sur les problèmes de sécurité routière dans le corridor central.

D’après le chef de département logistique au corridor central, M. Melchior Barantandikiye (photo), ce corridor rassemble cinq pays, à savoir la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la République démocratique du Congo. Pour s’approvisionner, a-t-il précisé, ces pays utilisent la route Dar-Es-Salaam – Bujumbura, qui a environ 1600 km de long et qui comprend des défis de sécurité routière.

Selon M. Barantandikiye, une étude a été menée dans le but d’améliorer la sécurité routière, et cette dernière était centrée sur trois composantes.

Premièrement, a-t-il dit, il s’agissait de faire un examen visuel et des enquêtes sur terrain pour identifier des sites et des endroits critiques où il y a beaucoup d’accidents, quitte à proposer des mesures techniques et réparer ces endroits.

Il s’agissait en second lieu d’examiner une bonne gestion de la sécurité routière au Burundi et proposer des mesures institutionnelles techniques pour améliorer la sécurité de la route au Burundi, a-t-il souligné.

Barantandikiye a indiqué que la 3ème composante était relative à l’amélioration des sites où les camions et usagers stationnent en grand nombre. Il a mentionné le cas des postes frontaliers, notamment le poste frontalier de Kobero, où il y a quotidiennement plus de 200 camions qui s’y arrêtent.

Il a fait savoir que toutes les parties prenantes, à savoir les organes de prise de décisions, les régulateurs, les usagers et les  chauffeurs sont concernées et sont interpellées à travailler en synergie pour l’amélioration de la sécurité routière sur ledit corridor.

S’agissant des causes majeures des accidents le long de ce corridor central, M. Roger Bankibigirwa, commandant de l’Unité de la Police de roulage et de la sécurité routière, et membre de la commission de sécurité routière, a donné le cas des infrastructures routières en mauvais état, des routes glissantes, l’absence de signalisation routière dans certains endroits et un mauvais emplacement ou l’absence de dos d’âne. Il a également parlé des tronçons se trouvant sur des pentes fortes, des virages dangereux avec des angles aigus.

Selon la même personnalité, d’autres accidents sur ce même corridor sont dus au comportement de certains chauffeurs qui consomment des boissons alcoolisées le long de leur voyage. Il y a aussi la fatigue des chauffeurs pour avoir conduit sur une longue distance, et le mauvais chargement, etc.

Comme remède, M. Bankibigirwa a suggéré qu’il y ait un changement de mentalités à travers des campagnes de sensibilisation des chauffeurs et des usagers de ce corridor. Il faut aussi rénover les routes du corridor et les équiper, aménager les points de stationnement temporaire qui permettront aux conducteurs de se reposer, mais aussi aux véhicules de refroidir, a souligné M. Bankibigirwa.

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