Le cancer du sein est un tueur silencieux

BUJUMBURA, 12 oct (ABP) – Le ministère de Santé publique et de Lutte contre le Sida, en collaboration avec les associations “Jars of Love Community “(JLC) et Actions for Women’s Rights (AWOR), a organisé vendredi le 9 octobre 2020, à l’hotel City Hill, une journée de sensibilisation des jeunes femmes sur les risques du cancer du sein. 

La directrice générale de la planification au ministère de la santé, Dr Christine Nina Niyonsavye (photo : devant les micros) qui a ouvert les travaux de cette journée a signalé que le mois d’octobre est baptisé ” mois rose” expliquant que c’est un mois réservé pour lutter contre le cancer du sein. 

Dr Christine Nina Niyonsavye

Dr Niyonsavye a aussi fait savoir que le cancer du sein affecte les femmes et les hommes (existe des cas en Tanzanie). Elle a par après informé que ce dernier est un tueur silencieux arguant que les symptômes apparaissent à la longue.

Elle n’a pas manqué de tranquilliser tout en signalant que le cancer du sein peut être guéri une fois détecté à temps. Elle a profité de cette occasion pour dire qu’au Burundi, cette maladie fait plusieurs victimes par an à cause d’un diagnostic souvent tardif lorsque la maladie est au-delà des possibilités de la chirurgie.  Cette professionnelle a fait savoir qu’à la fin de ce ” mois rose”, mois où on fait la campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser sur le dépistage du cancer du sein, on va approcher le département qui s’occupe des maladies non transmissibles au ministère de la santé pour qu’il donne des chiffres des gens qui seront testés positifs. Mme Niyonsavye a énuméré certains facteurs de risque dont l’âge avancé, reproduction et allaitement après 35 ans, antécédents familiaux de cancer, menstruation précoce, utilisation des contraceptives et autres. Elle a indiqué que le cancer peut être prévenu si le diagnostic est précoce. Elle a mis en évidence l’importance de l’autopalpation, qui est une pratique très importante pour les femmes qui se fait tous les mois après les règles. Cette pratique permet de détecter toute anomalie et de la signaler à un professionnel de santé. 

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