BUJUMBURA 26 mai (ABP) –  Des actions doivent être menées dans l’immédiat en vue de se préparer à la maladie à virus Ebola au Burundi, a-t-on appris vendredi à l’Institut national de santé publique (INSP) d’une communication de la mission d’appui à la préparation à la maladie à virus Ebola qui séjourne au Burundi du 21 au 26 mai 2018, présentée au cours d’un atelier de sensibilisation (photo :vue partielle des participants) organisé par le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le VIH/SIDA en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Il a été recommandé notamment de mettre en place un task force d’Ebola,  mettre  à jour le plan de contingence Ebola budgétisé, réhabiliter rapidement le site initial de prise en charge d’un éventuel cas de maladie à virus d’Ebola ou identifier un autre site et l’équiper ; et de former trois équipes pluridisciplinaires de prise en charge.

Il s’agit également de réhabiliter le centre d’isolement des cas de choléra de l’hôpital Prince régent Charles pour le rendre fonctionnel pour la prise en charge des cas de maladie à virus d’Ebola, rendre disponibles les protocoles de prise en charge des cas et gestion des décès, élaborer une stratégie, un plan et un budget pour la collaboration avec les médias et le public, élaborer les messages clés et les traduire en Kirundi ; identifier et équiper les unités d’isolement dans les hôpitaux ciblés.

Selon le secrétaire permanent au ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le VIH/SIDA, Dr. Elame Senkomo, la maladie Ebola a été signalée en République démocratique du Congo (RDC) dans la province de l’Equateur. 58 cas avaient été identifiés jusqu’au 8 mai 2018 et l’on enregistrait 8 décès parmi les cas confirmés jusqu’au 22 mai 2018. Il s’avère donc nécessaire de sensibiliser toute la population à une éventuelle épidémie.

Pour le représentant de l’OMS, Dr Kazadi Mulombo Walter, l’objet de l’atelier était de se préparer, savoir ce qu’il faut faire et voir dans quelle mesure l’on est préparé. « L’un des aspects est les laboratoires et c’est important qu’ils soient bien capacités », a-t-il indiqué, soulignant que même au cas où le Burundi n’aurait pas de capacités, l’OMS a des experts et pourra l’appuyer.

L’assistante du ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le SIDA, Dr Jocelyne Nsanzerugeze a rappelé les symptômes de la maladie d’Ebola, notamment une grande fièvre, et l’hémorragie passant par les orifices du corps humain. Elle a précisé que le malade, ses déchets humains aussi bien que son cadavre, sont des sources de contamination.  Elle a tranquillisé la population que le ministère est en train de se préparer et des unités de suivi ont été déployées sur les postes d’entrée.

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