BUJUMBURA, 28 mai (ABP) – Le recteur de l’université du Burundi, M. François Havyarimana (photo : au milieu), a lancé officiellement mardi le 28 mai 2019, en présence de l’ambassadeur de l’Egypte au Burundi, l’enseignement de la langue arabe au Centre d’enseignement des langues au Burundi (CELAB) de l’université du Burundi.

Havyarimana a précisé que l’intérêt de l’apprentissage des langues n’est plus à démonter. C’est à travers les langues que les nations se construisent et se communiquent, a-t-il dit, soulignant que c’est aussi à travers les langues que les hommes et les femmes s’épanouissent humainement et intellectuellement. Il a également affirmé que l’université du Burundi est consciente de ce principe et compte le traduire en actes pour l’enseignement d’autant de langues que possible.

D’après le recteur de l’université du Burundi, cette institution est, depuis plus de trois décennies et à travers le CELAB, engagée dans un flux incessant d’échanges culturels et linguistiques engageant des communautés francophones, anglophones et lusophones d’Afrique. Il a souhaité que cet élan d’ouverture envers les autres peuples et à travers leurs langues soit poursuivi et consolidé. Il a encouragé le CELAB, au nom du rayonnement culturel qui doit animer toute la communauté universitaire digne de ce nom, à explorer d’autres possibilités.

La langue arabe n’est pas une langue ordinaire, mais une langue internationale parlée un peu partout à travers le monde, a-t-il indiqué, précisant qu’elle véhicule une culture millénaire de l’une des plus grandes religions du monde. « Avoir la chance d’apprendre une telle langue est un privilège indiscutable, a estimé M. Havyarimana, signifiant qu’une fois bien assimilée, elle offrira aux jeunes étudiants intéressés une plus grande ouverture culturelle et sociale ainsi qu’une plus grande visibilité internationale. Le recteur de l’université du Burundi a félicité les étudiants inscrits pour apprendre cette importante langue et a exhorté les autres étudiants de l’intérieur et de l’extérieur de l’université du Burundi de profiter de cette occasion offerte pour apprendre cette importante langue. Il a en outre fait savoir que l’apprentissage de la langue arabe n’est pas inscrit dans le cursus académique. Il a remercié l’ambassadeur de l’Egypte au Burundi pour la participation inestimable dans la réussite de ce projet et d’avoir bénévolement accepté de fournir une équipe d’enseignants de haut niveau.

Le directeur du CELAB, M. Athanase Nsengiyumva (photo : à gauche) a, quant à lui, signalé que l’apprentissage du cours d’arabe au CELAB de l’université du Burundi s’inscrit dans les missions assignées audit centre qui se veut aujourd’hui être un centre de rayonnement national et international sur le plan linguistique et culturel. La langue arabe permet ainsi les échanges interculturels entre le Burundi et les pays arabes en général et l’Egypte en particulier, ce qui renforcera davantage les liens amicaux qui caractérisent les deux pays. Elle va également créer des possibilités d’explorer les valeurs de la culture et de la civilisation arabo-égyptienne, a-t-il signalé.

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