BUJUMBURA, 21 nov (ABP) – La première dame du pays, Mme Denise Bucumi Nkurunziza (photo : en train d’administrer de la vitamine A à un enfant), était mardi le 20 novembre 2018 en commune Kabezi de la province Bujumbura (ouest du pays) où elle a procédé au lancement officiel des activités de la Semaine santé mère-enfant (SSME), a-t-on constaté sur place. Elle a donné de la vitamine A et de l’albendazole à un enfant et de l’albendazole à une femme enceinte.

Dans son mot d’accueil, le gouverneur de Bujumbura, Mme Nadine Gacuti, a remercié la première dame et le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida pour avoir choisi la province Bujumbura afin qu’elle abrite les cérémonies de lancement de la SSME.

Le représentant de l’OMS, qui est en même temps le représentant du système des Nations Unies, le Dr Walter Mulombo Kazadi, a indiqué que depuis 2002, l’OMS organise chaque année une SSME en deux passages pour donner aux enfants et aux mères un paquet complet d’antigènes. Pendant quatre jours, il sera également question de sensibiliser la population au lavage des mains avec du savon en vue de promouvoir l’hygiène, a-t-il précisé.

En effet, le 20 septembre de chaque année, le monde célèbre la journée de l’enfant, a-t-il rappelé.

Le Burundi a une tradition d’atteindre les couvertures vaccinales élevées, a-t-il fait savoir, reconnaissant qu’il y a encore des enfants qui ne sont pas atteints, d’où il a appelé les responsables de ce pays à maintenir le taux de couverture à plus de 95%. Il a promis que l’OMS ne ménagera aucun effort pour soutenir le Burundi dans le maintien du taux de couverture à un niveau élevé et dans l’allaitement maternel.

Le ministre en charge de la Santé publique, le Dr Thaddé Ndikumana, a lancé un appel aux parents pour qu’il n’y ait pas d’enfants qui ne soient pas vaccinés, avant de reconnaître que la province Bujumbura répond à la campagne. Il y a une colline dont les enfants n’ont pas été vaccinés suite à leur croyance, a-t-il déploré, promettant qu’ils seront, eux-aussi, rattrapés.

Dans son allocation de circonstance, la première dame du pays a fait savoir que la vaccination a été introduite car le taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et chez les mères était très élevé.

Une enquête menée entre 2016-2017 a révélé que 78 enfants sur 1000 meurent à la naissance, 47 enfants sur 1000 naissances meurent à moins d’une année et que 334 mères meurent au moment de l’accouchement sur 100mille naissances.

Mme Bucumi Nkurunziza a rappelé que la jeunesse est le Burundi de demain et que prévoir l’avenir des jeunes est une obligation, d’où elle a lancé un appel aux parents pour qu’ils sachent que leur vaccination est un droit. Elle a également exhorté les parents de la communauté des batwa pour qu’ils amènent leurs enfants. Quant aux agents de santé communautaire (abaremeshakiyago), au personnel soignant et aux journalistes, ils sont appelés à s’investir pour que tous les enfants soient vaccinés car, a-t-on précisé, il y en a encore qui ne répondent pas, notamment ceux de la secte d’Eusébie Ngendakumana.

La première dame a donné un don de riz, de haricot et une houe à 200 vulnérables de la commune Kabezi, chacun ayant reçu 10 kg de riz, 5 kg de haricot et une houe, signale-t-on. La province sanitaire de Bujumbura a donné une vache appelée « Magarameza » à la première dame, tandis que la population de Kabezi lui a donné des paniers de vivres divers.

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