BUJUMBURA, 18 jan (ABP) – Le premier vice-président de la République du Burundi, M. Gaston Sindimwo (photo : à droite), accompagné du maire de la ville de Bujumbura, M. Freddy Mbonimpa, a procédé ce vendredi le 18 janvier 2019, au siège de la mairie de Bujumbura, au lancement officiel de la campagne de déclaration des impôts et taxes qui a débuté le 1er janvier pour se terminer le 30 mars de cette année .

Les deux personnalités ont commencé à faire une déclaration de ce qu’ils doivent à l’impôt, en suivant le nouveau processus de déclaration qui a été élaboré par la mairie et cela pour montrer l’exemple aux autres contribuables. Le premier vice-président de la République du Burundi a indiqué qu’il soutient une réforme qui est en train d’être faite par la mairie de Bujumbura dans le domaine de la fiscalité, avant de lancer un appel vibrant à tous les citadins de la ville de Bujumbura pour qu’ils participent à la déclaration des impôts, et surtout à les payer, en expliquant que l’impôt payé contribue au développement de la ville et de la population urbaine. Après avoir visité l’hôtel de ville en cours de construction par la mairie de Bujumbura, le premier vice-président a informé que le gouvernement du Burundi va faire tout son possible pour aider la mairie dans la finalisation des travaux de construction de cet hôtel, étant donné que les activités qui sont destinées à être réalisées dans ladite maison, pourront générer beaucoup de revenus.

A la même occasion, le maire de la ville de Bujumbura a rappelé qu’une loi N° 1/02 du 3 mars 2016 portant réforme de la fiscalité communale au Burundi est à la base de l’activité et que la mairie de Bujumbura lance officiellement cette campagne pour que personne ne puisse dire qu’elle n’a rien su et pour expliquer et mettre au courant de la population urbaine que le système de collecte  a été modernisé. En 2017, a-t-il souligné, le nombre de contribuables a atteint 45000, tandis qu’en 2018, il a diminué jusqu’à 24000, arguant que la mairie a connu une perte au niveau de la rentrée des recettes.

Selon M. Mbonimpa, la mairie a le droit de collecter l’impôt sur la vente du gros bétail, la taxe sur les cycles et les cyclomoteurs, l’impôt foncier, la taxe sur les pylônes, la taxe forfaitaire, la taxe sur les cultures industrielles, la contribution sur la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) au développement communal. Il a ensuite signalé que le nouveau système de collecte qui est moderne permettra à la mairie de connaitre le nombre de contribuables, constituer une base de données des contribuables, des impôts, des taxes et autres redevances, la sécurisation des données et la traçabilité des opérations pour connaitre qui fait quoi, la réduction des cas de fraude des documents administratifs et financiers, la sécurisation des recettes et des écritures, la déclaration qui prendra peu de temps, les informations sur le contribuable et son numéro d’identification fiscale.

Le maire de la ville a terminé son propos en invitant tous les concernés à participer massivement à cette exigence et à ne pas dépasser le délai pour éviter d’être sanctionnés.

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