Lancement de la semaine dédiée à la langue maternelle

BUJUMBURA, 22 fév (ABP) –  Le ministère des Sports et de la Culture a ouvert ce vendredi les activités marquant la célébration de la journée internationale de la langue maternelle édition 2020,  sous le thème « La langue maternelle, base de connaissances qui mènent au développement ». Ce lancement a été fait  sous forme d’une déclaration lue par le directeur du Centre burundais pour la lecture et l’animation culturelle (CEBULAC), M. Alain Patrick Muheto (photo).

Selon cette déclaration, la journée internationale de la langue maternelle,  célébrée le 21 février de chaque année, a été instituée en 2020  par l’Organisation des nations unies, pour qu’elle soit une occasion d’examiner l’importance de la langue maternelle, son rôle dans le développement national, et les actions à mener pour la développer de manière à ce qu’elle puisse contribuer de façon remarquable à la  consolidation de l’unité et de l’humanité entre les concitoyens.

L’objectif du thème choisi pour 2020 est d’amener tous les Burundais à comprendre que la langue maternelle est incontournable dans le développement, parce que c’est grâce à elle que les gens communiquent. La langue maternelle, poursuit la déclaration, constitue un canal par lequel passe  l’enseignement, la technologie, l’éducation en général, l’éducation à la paix, bref, toute sorte de communication verbale.

Le Burundi  étant un des rares pays africains qui  ont une langue maternelle parlée par tous les citoyens,  cela devrait être un  objet de fierté pour lui car les pays où il y a plusieurs langues maternelles dépensent  beaucoup pour la traduction dans les différentes langues parlées par leurs citoyens.

La déclaration invite les Burundais à sauvegarder leur langue maternelle le Kirundi. Une proposition qui rentre dans la volonté de l’Etat dans la mesure où il a déjà pris des initiatives dans ce sens, notamment la mesure de tenir les réunions et les ateliers en langue nationale. Elle souligne que le gouvernement compte  mettre en place l’académie  Kirundi, qui permettra d’adopter des mots consensuels adaptés aux connaissances modernes.

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