BUJUMBURA, 29 mai (ABP) – Le 1er vice-président de la République du Burundi, M. Gaston Sindimwo (photo : au milieu), a lancé officiellement lundi le 28 mai 2018, la production du passeport de la Communauté est-africaine (CEA) par le Commissariat général des migrations du ministère de la Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes. Au nom du président de la République, M. Sindimwo a félicité ce ministère et le Commissariat général des migrations pour la rapidité avec laquelle ils ont travaillé. Il a signalé que le nouveau passeport qui commence à être produit aujourd’hui va être immédiatement utilisé et que l’ancien passeport continuera à être utilisé pendant une période de deux ans.

Avec la production de ce nouveau passeport de la CEA qui vient s’ajouter à d’autres actions déjà menées, M. Sindimwo a indiqué que cela montre que le gouvernement du Burundi met en exécution le plan d’action de l’EAC (East african community) avec fermeté.

Dans son discours de circonstance, le ministre de la Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes, le commissaire de police chef Alain Guillaume Bunyoni (photo : à gauche), a signalé que même si ce passeport est unique pour les pays de l’EAC, il comporte un code spécifique à chaque pays d’origine. La nouveauté, a-t-il dit, est que même les enfants mineurs auront un passeport d’une durée de 5 ans avec 32 pages, tandis que celui des adultes a une validité de 10 ans avec 52 pages.

Passeport de l’EAC

Le ministre Bunyoni a en outre signalé que le Burundi vient en troisième position, après le Kenya et la Tanzanie, à produire ce passeport. Il reste le Sud-Soudan, le Rwanda et l’Ouganda. Les prix resteront inchangés pendant un certain temps, mais il n’a pas écarté l’idée de changer le prix par après, étant donné qu’il demande des efforts supplémentaires par rapport à l’ancien, a-t-il mentionné.

Dans un mot d’accueil, le commissaire général des migrations, Jimmy Hatungimana (photo : à droite), avait indiqué que la production de ce passeport de l’EAC vient répondre à la recommandation issue du 17ème sommet de l’EAC de produire un passeport unique dans tous les pays de l’EAC. Il a profité de cette occasion pour exposer les problèmes que rencontrent différents services, notamment celui de la Carte nationale d’identité dont sa production n’est pas informatisée, ce qui laisse une ouverture aux tricheurs, alors que le passeport est produit sur base de cette carte.  Il a aussi émis le souhait de l’informatisation et de l’interconnexion de tous les bureaux des frontières. L’insuffisance du personnel, la nécessité des chiens policiers à l’Aéroport internationale de Bujumbura, l’archivage des dossiers qui reste physique et le problème de déplacement du personnel font aussi objet des préoccupations.

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