L’ABS invite les parents à dialoguer avec leurs enfants sur la santé sexuelle et reproductive

CIBITOKE, 9 juil (ABP) – La représentante légale de l’Alliance burundaise contre le Sida et pour la promotion de la santé (ABS), Mme Adelphine Niyuhire (photo : au milieu), a lancé un message envers les parents pour les inviter à parler avec leurs enfants de la santé sexuelle et reproductive afin que le domaine ne soit plus tabou.

C’était lors d’une conférence débat pour échanges et sensibilisation des leaders communautaires sur la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes et adolescents, organisée par l’ABS, avec l’appui financier de Health net TPO, a eu lieu mercredi le 8 juillet, au chef-lieu de la province Cibitoke (nord-ouest du Burundi).

De gauche à droite: le conseiller principal du gouverneur de la province Cibitoke, la représentante légale de ABS, la coordinatrice de l’ABS.

Cette activité est dans le cadre du projet “Twiteho amagara”, qui s’exécute dans trois provinces dont Cibitoke, Ngozi et Kayanza, et qui a pour objectif d’améliorer la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes et adolescents.

C’est ce groupe ciblé comme les plus vulnérables par rapport à la santé sexuelle et reproductive, après des études faites au Burundi dans ce domaine, selon la représentante légale de l’ABS. Elle a précisé que le manque de ces informations pour les jeunes et adolescents peut provoquer de la méconduite et conduire à la perte de la vie.

Vue partielle des participants

La représentante légale de l’ABS a exhorté les jeunes et adolescents à bien se comporter et demander  aux parents ou aux éducateurs l’information en matière de la santé sexuelle et reproductive, chaque fois que de besoin.  

D’après M. Désiré Ntibayindusha, un des participants qui a représenté l’Eglise catholique au cours de leur écoute et accompagnement spirituels des jeunes en vacances d’été, dans leur encadrement, on insiste beaucoup sur l’abstinence, tandis que pour les couples mariés au lieu des méthodes contraceptives modernes, ils enseignent plutôt d’observation dite naturelle. Beaucoup de thèmes étaient à l’agenda, notamment la contraception

chez les jeunes et adolescents; leurs besoins et droits; la prévention de la consommation des produits psycho actifs et la communication avec les jeunes sur la santé sexuelle et reproductive.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *