La sécurisation du scrutin au menu d’une réunion entre la CENI et les responsables de sécurité et de défense nationale

BUJUMBURA, 28 avr (ABP) – Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dr Pierre Claver Kazihise (photo : à gauche), a réuni dans la matinée de ce mardi les responsables de sécurité et de la force de défense nationale (FDN) au sujet de la sécurisation des élections, a-t-on constaté sur place.

            « Nous attendons d’eux la sécurisation des sites de vote lors du scrutin », a précisé aux journalistes M. Kazihise, ajoutant que c’est dans l’intérêt des citoyens car ils doivent être rassurés.  

D’après la CENI, il est prévu 12 655 bureaux de vote répartis sur 3807 centres de vote installés sur les 2911 collines du pays à travers les 119 communes qui composent les 18 provinces que compte le Burundi. Tous ces sites auront besoin d’une présence à la fois discrète et efficace de la police.

Le nombre de bureaux de vote par province ou par commune varie en fonction du nombre d’électeurs. A titre d’exemple, la province Gitega arrive en tête avec 444 688 électeurs sur 1275 centres de vote, suivie de Ngozi avec 393 170 électeurs sur 1149 centres de vote.   

Un cadre de la CENI entrain de montrer, avec une simulation à l’appui, comment se déroulera le triple scrutin du 20 mai 2020

La CENI a montré, avec une simulation à l’appui, comment se déroulera le triple scrutin du 20 mai 2020, date de vote du président de la République, des parlementaires et des conseillers communaux. Pendant le scrutin, l’électeur passera par cinq étapes : la vérification des documents requis, la vérification sur la liste des électeurs attendus, la réception des bulletins de vote, le choix dans l’isoloir et le marquage de l’encre indélébile sur son doigt.

Au sujet de la confusion qui peut résulter chez l’électeur du fait qu’il manipulera trois bulletins de vote en même temps, et à la question de savoir si un électeur peut avoir une deuxième carte au cas où la 1ère est abimée par mégarde, le président de la CENI a indiqué qu’aucune autre carte ne peut lui être donnée pour éviter la tricherie. « C’est pour cette raison que la CENI a expliqué le circuit de vote  jusqu’au niveau communal », a-t-il souligné, tout en demandant aux candidats de bien expliquer à leurs électeurs comment procéder.

Dr Kazihise a, par ailleurs, rappelé que le principe est que chaque électeur vote au centre où il a été enrôlé. Pour les militaires et les policiers dont la plupart, compte tenu de la nature et de l’organisation de leur travail, a changé de poste de travail après l’enrôlement et se retrouve loin du centre de vote où il est inscrit, le président de la CENI a fait savoir que la commission va analyser cette question et trouver certainement une solution.

Deux exposés, le premier portant sur le répertoire des centres et des bureaux de vote et le deuxième sur le circuit de vote, ont introduit les discussions de cette demi-journée.  

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