La province Ngozi abrite une retraite gouvernementale élargie aux gouverneurs de provinces

NGOZI, 21 juil (ABP) – Le gouvernement du Burundi se réunit depuis ce mardi 21 juillet autour du chef de l’État, M. Evariste Ndayishimiye (photo), en une première retraite de trois jours, élargie aux nouveaux gouverneurs de provinces, dans les enceintes de l’hôtel Ruhuka de Buye, en province Ngozi (nord), a constaté l’ABP sur place. Dans son discours d’ouverture, le président Ndayishimiye a fait savoir que c’est une occasion de faire le tour des différentes activités, défis et opportunités,  rêves et autres visions qui attendent chacun des membres de l’actuel gouvernement. Il a précisé que le gouvernement constitue un seul corps. C’est comme un livre et les 15 ministères sont ses chapitres, a-t-il affirmé.

Les membres du gouvernement et les gouverneurs de province autour du Chef de l’Etat

Tout ministre doit donc savoir, dès le début, ce qu’il a à faire pour que le gouvernement puisse satisfaire la population envers laquelle il reste redevable. La présente retraite est donc une occasion de réflexion, d’échange, de renforcement des capacités de chaque membre du gouvernement pour que l’action gouvernementale soit comprise de la même manière. Ici le chef de l’État a insisté pour que les ministres comprennent qu’ils doivent être de bons leaders, des portes paroles responsables dans leurs secteurs respectifs, de bons ambassadeurs du pays à l’étranger et des patriotes qui montrent un chemin droit à leurs dirigés.

Pour le chef de l’État, un ministre n’est pas un juge, mais un conseiller du président. Ils sont des coordinateurs et de bons facilitateurs dans leurs départements ministériels. Pour cela, le président Ndayishimiye les invite à tout mettre à contribution pour que la production soit revue de trois à cinq fois à la hausse. Pour cela, un certain nombre de défis qui hantent le pays doivent trouver des solutions. Ce sont notamment la corruption, les malversations des deniers publics, le rapatriement des réfugiés et leur réinsertion socioéconomique, le chômage des jeunes. Ce sont aussi les questions d’éducation de bonne qualité, les pensions de retraite et les soins aux retraités, les crédits pour l’auto promotion, les travaux publics et l’aménagement des villes. Il a cite aussi les questions liées à l’aménagement des sites touristiques, la gestion des terres domaniales, les problèmes de gestion des catastrophes, la protection durable de l’environnement, la lutte contre l’impunité et la protection des droits humains.

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