BUJUMBURA, 20 mars (ABP) – La Fondation Buntu en partenariat avec la Fondation Merck organise en date du 20 mars 2019 à l’hôtel Royal Palace de Bujumbura, une formation des médias sur la santé de la Fondation Merck 2019 sous le thème ” Rôle des médias pour briser la stigmatisation autour de l’infertilité et des femmes infertiles en Afrique.

Dans son discours d’ouverture des travaux, la première dame du Burundi et présidente de la Fondation Buntu, Denise Nkurunziza (photo), a rappelé qu’en partenariat avec la Fondation Merck, la Fondation Buntu a procédé en date du 19 mars de cette année, au lancement officiel de la campagne Merck « plus qu’une mère » qui vise l’autonomisation et la valorisation des couples infertiles.

Elle a indiqué que dans cette campagne, la sensibilisation est une des principales missions à mener pour parvenir aux objectifs qu’on s’est fixés.  La présidente de la Fondation Buntu a ajouté que l’accès à l’information permettra de briser le tabou sur l’infertilité qui découle souvent de l’ignorance et de certaines croyances culturelles dont on devrait franchir aujourd’hui. Pour cette raison, elle a signalé que tout le monde est interpellé, chacun à son niveau, tandis que les professionnels des médias ont un rôle important à jouer. La première dame du Burundi a fait savoir aussi que cet atelier est une occasion de renforcer les capacités en matière d’éthique de communication sur l’infertilité, afin de ne pas stigmatiser les femmes et les hommes infertiles en Afrique en général et au Burundi en particulier.

Sylvestre Bazikamwe

En terminant son propos, la présidente de la Fondation Buntu a invité les médias d’insérer dans leurs programmes habituels, la valorisation et l’autonomisation des couples infertiles, en faisant passer dans leurs émissions, les messages centrés sur l’infertilité et surtout sur les chansons issues de la compétition du jour du lancement de la campagne Merck « plus qu’une mère » que les médias vont bientôt recevoir dans quatre langues dont le kirundi, le français, l’anglais et le swahili.

Dans sa présentation sur les causes de l’infertilité, le gynécologue Sylvestre Bazikamwe a fait savoir que l’infertilité affecte les hommes et les femmes de manière égale et que les causes  principales de l’infertilité sont la mauvaise alimentation, les maladies sexuellement transmissibles (MST) non traitées (blennorragie, chlamydias, syphilis surtout), avortements à risque, séquelles d’infections provenant de la pratique de mutilations génitales féminines, exposition au tabagisme, à l’essence, au plomb et à d’autres polluants environnementaux, la consommation d’alcool, ajoutant que l’infertilité peut être aussi héréditaire. Il invite la population burundaise à éviter toutes ces causes et à consulter les structures sanitaires en cas de MST pour se faire soigner à temps, ainsi que le changement de mentalité.

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