BUJUMBURA, 20 juil (ABP) – La première dame du pays Denise Nkurunziza (photo), accompagnée de Mme la ministre de la Jeunesse, des Postes et des Technologies de l’information et de l’assistante du ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida a rencontré jeudi le 19 juillet 2018 à Nyabagere conférence, les jeunes filles de la commune urbaine de Ntahangwa, pour leur donner des conseils en rapport avec la prévention contre le VIH /Sida  et une bonne éducation.

Cette séance a débuté par quelques présentations dont celle de la situation des grossesses non désirées en milieu scolaire et la situation du VIH/Sida chez les jeunes de 15-24 ans qui ont été faites par deux délégués du ministère en charge de la santé publique. Une autre présentation sur la croissance démographique au Burundi a été faite par le directeur général de la Formation patriotique au ministère de l’Intérieur, M. Thérence Mbonabuca.

Dans son allocution, la première dame  a rappelé qu’elle a porté son attention particulière sur les jeunes filles parce que ce sont elles qui sont nombreuses dans le pays, ce qui signifie qu’elles peuvent jouer un rôle de construction ou de destruction du développement du pays.  Elle a en outre ajouté que les filles sont parmi la catégorie des gens qui sont fragiles, pour dire qu’elles nécessitent un soutien particulier par rapport aux autres catégories de personnes.

Mme Nkurunziza les a invitées à préparer leur futur, tant qu’elles sont encore jeunes, parce que leur avenir et l’avenir du pays se trouvent dans leurs propres mains. Elle les a ensuite invitées à se prévenir contre le VIH/Sida, tout en évitant de faire le copinage à bas âge et de commettre l’adultère qui est l’une des voies principales d’attraper le VIH/Sida. Elle est revenue sur les conséquences de cette dernière comme les grossesses non désirées, les maladies sexuellement transmissibles, l’abandon scolaire, le rejet par la famille ou le partenaire, la stigmatisation par la communauté, le mariage précoce, la prostitution et même le risque de retomber enceinte.

La première dame les a appelées aussi à faire le dépistage du VIH et venir prendre les résultats pour qu’elles sachent leur état sérologique et d’oser venir prendre les médicaments pour ceux qui ont déjà attrapé cette maladie. Elle a aussi conseillé aux jeunes filles de ne pas utiliser les méthodes contraceptives comme palliatif à l’adultère, mais plutôt de s’abstenir pour sauvegarder leur virginité.

Mme Nkurunziza n’a pas manqué de dire non à la consommation des drogues qui se manifeste chez certaines filles et qui est une honte. Plutôt, elles doivent étudier, même jusqu’aux plus hauts grades comme la maîtrise, le doctorat ou même le professorat parce que le pays a besoin des filles intelligentes. Elle a terminé son propos en les conseillant de respecter leurs parents, de les aider pour les travaux ménagers, d’éviter les ligalas et de répondre aux camps d’été qui sont en train d’être organisés par le gouvernement burundais à l’intention des élèves en vacances.

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