La population burundaise invitée à protéger les sources d’eau et faire la bonne gestion de l’eau

BUJUMBURA, 26 mars (ABP) – La Direction générale de l’Environnement, des Ressources en eau et assainissement (DGEREA) a organisé mercredi le 25 mars 2020 un café de presse, à la veille de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, édition 2020, à l’intention des journalistes et des acteurs clés dans le domaine de l’eau pour parler et montrer son importance et le lien entre l’eau et le changement climatique.

Le directeur général de la DGREA, M. Jérémie Nkinahatemba (photo : au milieu), a indiqué que le 22 mars de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale de l’eau. Il a informé que le Burundi se joint à toutes les nations du monde dans la célébration de cette journée sous le thème : ” L’eau et le changement climatique “.

A l’occasion de cette journée qui se célèbre ce jeudi 26 mars 2020 dans la ville de Bujumbura, il y aura le nettoyage du littoral du lac Tanganyika et l’enlèvement du jacinthe d’eau sur le site ” Cape town beach “, a indiqué M. Nkinahatemba.

Il a, en outre, signalé quelques activités faites en marge de cette semaine dédiée à l’eau, dont la mise en place des périmètres de protection de la source Karinzi par la plantation des banana grass et calliandra, ainsi que la mise en place des fossés antiérosifs effectuée en commune Mugamba en date du 19 mars 2020. Il y a eu aussi la plantation des plants de bambous sur la rive de la rivière Rusizi et à Rumonge, de même que la tenue d’un atelier, le 21 mars 2020, pour sensibiliser le public sur le lien entre l’eau et le changement climatique ainsi que l’importance de la gestion durable de cette ressource Eau.

Parlant de l’état des lieux des ressources en eau au Burundi, le directeur général de la DGREA a fait savoir que le Burundi dispose de 24.787 sources d’eau au niveau national dont 17.921 en bon état, 4.418, soit 17% en cours de tarissement. Mais des actions comme le traçage des courbes de niveau, la plantation d’arbres et autres sont en cours pour remédier à ce problème, a-t-il précisé, indiquant que 2508 sources d’eau, soit 10%, sont déjà taries. « L’eau existe en quantité suffisante et des efforts sont en train d’être déployés pour l’amélioration de la qualité, a assuré M. Nkinahatemba, qui invite toute la population burundaise à s’impliquer massivement dans la protection de l’environnement par la mise en place des fosses antiérosives, la plantation des arbres et des herbes fixatrices du sol. La même population est appelée à faire l’entretien et le curage des caniveaux dans les villes afin de s’adapter aux effets du changement climatique, à protéger les sources d’eau et faire la bonne gestion de l’eau.

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