BUJUMBURA, 7 mars (ABP) – Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Pierre Claver Ndayicariye (photo), a organisé une rencontre d’information et d’échange avec les partenaires électoraux sur l’état d’avancement des préparatifs liés au referendum constitutionnel de 2018, mardi le 6 mars à l’Ecole technique professionnelle de Bujumbura située au quartier Kigobe.

Il a indiqué qu’aujourd’hui, la CENI est représentée dans toutes les provinces et les communes du pays par des structures décentralisées qui sont opérationnelles, les Commissions électorales provinciales indépendantes (CEPI) et les Commissions électorales communales indépendante (CECI).

M. Ndayicariye a ajouté que c’est grâce à elles que l’enrôlement des électeurs a été réalisé du 8 au 17 février 2018. Il a signalé que la validation de la cartographie électorale est déjà terminée. Ainsi, les centres d’inscriptions étaient au nombre de 3.828 et les bureaux d’inscription au nombre de 11.583.

Sur le plan technique et opérationnel, il a informé que les centres d’inscription et les bureaux d’inscription deviendront pour la plupart des centres et bureaux de vote dès que le fichier électoral définitif aura été arrêté par la CENI.

Au niveau des prestataires des services,  M. Ndayicariye a  signalé  que la CENI travaille actuellement avec des partenaires locaux  comme l’Imprimerie PACOBU qui a fabriqué les registres et les carnets d’attestation d’inscription utilisés pendant la phase d’enrôlement des électeurs et la Société « G and Vision » qui a gagné le marché du logiciel de gestion des électeurs et qui conduit actuellement l’opération de saisie des électeurs au Centre de traitement des données situé dans le bâtiment CECORES sur la Route Gatumba.

Avec ce logiciel de gestion des électeurs, la CENI pense aux solutions qui permettent d’isoler les inscrits qui ne pourront pas voter pendant le referendum de mai 2018 mais qui exerceront leur droit civique en 2020 car ayant déjà atteint dix-huit ans révolus en 2020.

Pour les personnes éventuellement non enrôlés en 2018 qui souhaiteraient voter en 2020, la CENI pensera à une formule d’organiser un enrôlement ad hoc qui respecte les règles de l’art, selon le président de la CENI.

Il a rappelé que l’activité d’enrôlement des électeurs s’est déroulée dans des conditions favorables de paix et de sécurité du 8 au 17 février 2018 tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Les Burundais de la diaspora, ceux des missions diplomatiques, des consulats généraux et les militaires en missions de maintien de la paix en Somalie et en Centrafrique n’ont pas été oubliés. Le chiffre des données brutes obtenu après enrôlement est de 5.000.742 personnes inscrites.

Il a signalé que pendant l’enrôlement, quelques incidents mineurs impliquant une dizaine d’agents ont été enregistrés, ajoutant que pour les uns, ce fut le fait du non-respect des consignes de la  CENI pendant la formation, le fait de la distraction ou du manque de sérieux, pour d’autres, les représentants de la CENI dans les provinces et les communes ont pensé à une probable manipulation politique externe.

Le président de la CENI a informé ses partenaires qu’aujourd’hui, la saisie informatique des données sur les électeurs est en cours au Centre de traitement des données (CTD), ajoutant que sur 350 ordinateurs prévus dans le marché, la saisie a démarré le jeudi 22 février à 13h avec 126 machines. Au fur et à mesure, de nouveaux ordinateurs ont été installés permettant ainsi un meilleur rendement journalier des opérateurs de saisie recrutés à cet effet.

Il a informé que depuis quelques jours, un modèle de bulletin de vote unique a été conçu par la CENI.

Il est à signaler que ces partenaires sont les représentants des partis politiques, des confessions religieuses, du corps diplomatique et consulaire, des organisations de la société civile et des représentants des medias publics et privés.

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