BUJUMBURA, 13 juin (ABP) – Des journées portes ouvertes sont organisées au siège du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) depuis le lundi 11 juin 2018 jusqu’au 13 courant dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du donneur de sang pour montrer au public comment il accomplit les missions qui lui sont confiées.

Dans un point de presse tenu à cet effet, le directeur général du CNTS, Dr Jean Bosco Nduwarugira (photo), a indiqué que le CNTS a, depuis sa création en 1988, fait beaucoup de progrès durant ses 30 ans d’activités.

Dr Nduwarugira a dressé les missions assignées à ce centre spécialisé dans la transfusion sanguine, depuis la collecte jusqu’à la distribution du sang et de ses dérivés, en passant par son analyse biologique et sa conservation.

Le CNTS assure ainsi l’acquisition du matériel, de l’équipement et des réactifs nécessaires à la transfusion sanguine. Il s’attelle aussi à faire appliquer les normes de qualité en matière de transfusion sanguine et appuie financièrement et techniquement les quatre centres régionaux de transfusion sanguine établis dans les provinces de Bururi, Cibitoke, Gitega et Ngozi.

En plus de la collecte du sang auprès des donneurs, le centre a aussi pour mission d’organiser et coordonner la transfusion sanguine dans tout le pays. Il garantit le système de qualité, en assure le contrôle et veille à la sécurité des produits sanguins et de leurs dérivés.
Le CNTS apporte également un appui technique aux services hospitaliers de transfusion sanguine en assurant la logistique en matériel et des réactifs spécifiques à la transfusion sanguine, ainsi que la formation et le perfectionnement de leur personnel.

Pour plus d’efficacité sur le terrain, le CNTS entretient des rapports de partenariat avec les structures, dont la Croix-Rouge du Burundi, avec lesquels il partage le même objectif. Il a aussi la latitude d’exercer toute autre activité lui permettant de réaliser sa mission sur tout le territoire national.

« Le CNTS a des défis à surmonter », a indiqué son directeur général. C’est notamment la difficulté de rendre le centre plus performant et, ainsi, pouvoir mieux répondre à la demande explicite du patient. Cela passera par l’acquisition des capacités de pouvoir sensibiliser les donneurs, collecter le sang, l’analyser et le distribuer. « C’est un travail qui exige des moyens matériels, techniques et financiers conséquents », a fait savoir le directeur général du CNTS, se réjouissant que les difficultés deviennent de plus en plus minimes et que le CNTS soit en mesure de répondre aux missions consignées dans son cahier de charge.

Le CNTS est en effet sur la voie d’édicter les règles de transfusion sanguine en vue d’améliorer sa performance. Le médecin clinicien sera ainsi en mesure d’administrer la composante exacte du sang dont le patient a besoin. Dans la plupart des cas, l’état du patient n’a pas besoin du sang en sa totalité, il a seulement besoin d’une seule composante, telle que les globules rouges, le plasma, le sérum et les plaquettes, a noté Dr Nduwarugira. De ce fait, les risques d’effets indésirables seront limités ou évités. Il n’y aura plus de gaspillage du sang, en ce sens que les substances contenues dans une poche de sang pourront aider à sauver beaucoup de vies humaines à la fois.

Au Burundi, les cérémonies marquant cette journée placée sous le thème : « Le don de sang en tant qu’acte de solidarité » auront lieu le 14 juin 2018, au chef-lieu de la province de Bubanza, a-t-on signalé.

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