BUJUMBURA, 5 avr (ABP) – Le ministère de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MEESRS) à travers la direction nationale des cantines scolaires (DNCS), a organisé mercredi le 4 avril 2017 à Bujumbura, un atelier d’échange et d’information sur le rôle et l’importance des cantines scolaires au Burundi.

La ministre de l’Education, Mme Janvière Ndirahisha (photo), a fait savoir dans son allocution, que l’alimentation scolaire consiste à fournir aux élèves un repas, en vue d’atteindre les objectifs éducatifs liés à l’enseignement de qualité et équitable pour les filles et les garçons.

Elle a en outre signalé que le programme des cantines scolaires endogènes est un programme qui utilise les vivres produits et achetés localement dans le pays et que la valeur ajoutée de ce dernier a été approuvée par plusieurs gouvernements et organisations.

La ministre Ndirahisha a aussi indiqué que les cantines scolaires encouragent les ménages pauvres à envoyer et à maintenir leurs enfants à l’école, et aident l’enfant pour sa croissance psyco-moteur et ses capacités d’apprentissage.

Concernant la protection sociale, les cantines scolaires contribuent à briser le cycle de la faim, de la pauvreté et de l’exploitation des enfants dans les régions les plus pauvres.  Comme les écoles sont des centres de rayonnement au sein des communautés, les cantines scolaires soutiennent l’économie rurale en créant un lien entre les petits agriculteurs et les programmes de repas scolaires.

Mme Ndirahisha a informée qu’au Burundi, le pas déjà franchi en matière d’implantation des cantines scolaires endogènes est satisfaisant. Bien que ce programme est nouveau, a-t-elle expliqué, les résultats sont encourageants dans les écoles bénéficiaires. Elle a réitéré la recommandation de mise en commun d’énergie et de collaboration étroite entre les ministères directement impliqués, dont le ministère de la Santé, de l’Agriculture et de l’Elevage, des Finances et celui du Développement communal. Le directeur du DNCS, M. Liboire Bigirimana, a à son tour indiqué que le programme de cantines scolaires endogènes appui plus ou moins 520 mille élèves et écoliers de l’école fondamentale et préscolaires.

Les députés, les sénateurs, les gouverneurs des provinces et les directeurs de l’enseignement provinciaux qui étaient présents ont été priés d’aller sensibiliser dans leurs circonscriptions, qu’une cantine scolaire n’est pas un problème à gérer, mais une opportunité à saisir.

Au Burundi, le programme a comme partenaire financier le Programme alimentaire mondial (PAM) et le gouvernement contribue chaque année 2 milliards six millions FBu. Le programme a rencontré un défi de manque de moyens financiers pour couvrir toute l’étendue du pays, d’où sept provinces seulement dont Bujumbura, Cibitoke, Bubanza, Muyinga, Ngozi, Gitega et Kirundo, sont bénéficiaires.

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