GITEGA, 4 sept (ABP) – Des pluies torrentielles mêlées de grêle qui sont tombées dimanche passé ont causé des dégâts importants dans la commune Mutaho en province Gitega (centre) où une femme a été foudroyée et actuellement hospitalisée à l’hôpital de Mutaho, tandis que nombre d’infrastructures, de maisons d’habitation et de cultures ont été endommagés sur six collines de la même commune, selon le bilan provisoire dressé mardi à l’ABP par l’administrateur communal, M. Denis Niyomuhanyi.

Au Bureau communal administratif, sa toiture s’est envolée (photo). Trois ordinateurs et ses accessoires, une photocopieuse, un scanner, des documents comptables et administratifs ont été mouillés. Au commissariat communal de Police, cinq tôles de la toiture ont été arrachées par le vent. Quelques matériels ont été mouillés. A la permanence communale du parti CNDD-FDD, la toiture a été aussi emportée.

Les bananiers ravagés par le vent violent

 

Au niveau de l’éducation, quatre écoles fondamentales (ECOFO) et un lycée islamique ont été touchés. A l’ECOFO Nyabisaka, cinq salles de classes et un bloc administratif ont été détruits. A l’ECOFO Nyangungu II, trois salles de classes ont été détruites. A l’ECOFO Mutaho 5, une salle de classe a été détruite. Au lycée islamique, un bloc de latrines a été détruit et à l’ECOFO Mutaho II, une salle de classe s’est envolée et 2 salles légèrement détruites.

Pour les autres secteurs, une ligne électrique a été coupée, 77 maisons de la population ont été détruites, 45 kiosques des commerçants endommagés et un bureau du comité de paix détruit.

Au niveau de l’agriculture, des champs de bananiers, de manioc, des cultures des marais sur une superficie importante non encore précisée ont été ravagés, a poursuivi l’administrateur de la commune Mutaho.  Six collines ont été touchées par ces aléas à savoir : Mutaho, Gitongo, Masango, Bigera, Nyabisaka et Nyangungu.

La commune a déjà commencé les travaux de réparation de son bureau administratif. D’autres victimes de ces aléas climatiques qui le peuvent ont déjà débuté la réfection des maisons détruites, a signifié Niyomuhanyi. Il a toutefois signalé qu’il y a d’autres victimes qui sont dans l’impossibilité de réaliser ces actions  de réhabilitation, en moins qu’il y ait des bienfaiteurs qui viennent en aide. Il a ainsi lancé un appel au ministère en charge des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre à poser des gestes d’assistances à leur égard, notamment pour des tôles et des tentes, étant donné qu’il y a des victimes qui manquent d’abris.

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