BUJUMBURA, 27 sept (ABP) – Quelque 5.705 personnes, majoritairement des femmes, ont fait recours aux méthodes contraceptives, de  janvier à août 2019, au centre de santé de l’ABUBEF à Jabe.

Selon Mme Jeanne Nahayo (photo) du service Planning Familial, à ce centre de santé, les jeunes femmes varient entre l’âge de 20 et 24 ans sont les plus qui font recours à ces méthodes, parce “plus actives” sexuellement. D’autres tranches varient entre 15 et 19 ans; 25 ans et plus. La plus part sont des femmes.

Au cours de l’entretien qu’elle a accordé à l’ABP, Mme Nahayo, a relevé que des méthodes qui sont proposées aux femmes sont celles disponibles sur le territoire national, la méthode hormonale qui a pour action d’inhiber l’ovulation est proposée sous 3 aspects : des injectables, des pilules et des implants (jadelles). La méthode dite de barrière est proposée en préservatifs masculins et féminins.

La méthode naturelle exige de se concentrer sur le calendrier du cycle pour les femmes.

Parmi d’autres méthodes énoncées figure le” collier du cycle”, les Dispositifs Intra Uterin (sterilets).

La  contraception d’urgence pour prévenir contre les grossesses non désirées, par l’administration des pilules du lendemain est aussi proposée, aussi pour les filles et femmes qui ont été violées. Pour ces dernières, des préventions contre les Infections sexuellement transmissibles (IST) sont appliquées et contre le VIH/Sida si des suspicions sont avérées.

Pour ce qui est de la contraception pour les hommes, obligatoirement par vasectomie,” la méthode radicale”,  Mme Nahayo a relevé que les hommes commencent à s’y intéresser petit à petit.

A ce propos, elle a expliqué qu’en 2018, plus de 120 hommes avaient fait recours à la vasectomie, en 2019 jusqu’à ce jour ils sont à plus de 60, tandis que plus de 50 hommes sont sur la liste d’attente pour subir l’opération.

Selon Nahayo, pour qu’un homme soit éligible pour subir l’opération de vasectomie, il doit être âgé de plus de 35 ans. Avec un signe d’indice égal ou supérieur à 120 équivalent au produit de son âge multiplié par les enfants qu’il a déjà.

Elle a fait savoir qu’en matière de méthodes contraceptives, ce centre accueille : ceux qui viennent pour s’informer, ceux qui viennent se réapprovisionner, ceux qui ont eu des effets secondaires afin de les gérer, ce centre gère aussi les cas des infécondités.

Mme Nahayo du service Planning Familial au centre de santé de l’ABUBEF de Jabe, a lancé un appel aux jeunes à s’informer sur la santé sexuelle, afin de gérer leur sexualité et l’assumer pleinement.

A ce propos, elle a relevé que ce centre s’occupe beaucoup des jeunes d’autant que c’est un centre de santé ami des jeunes. Des jeunes, scolarisés et non scolarisés, sont sensibilisés après les heures de services par ce centre.

Elle a soulevé que c’l’information est primordiale pour les jeunes car dans le cas contraire, les jeunes filles contractent des grossesses non désirées, d’autres recourent aux avortements avec risque d’y laisser leur peau. Le même appel a été lancé aux hommes pour qu’ils s’impliquent dans la contraception par l’adoption de la vasectomie pour ceux qui remplissent les conditions requises.

Enfin, Mme Nahayo, a interpellé les autorités administratives du sommet à la base à la sensibilisation pour la santé de la reproduction. Le monde avait célébré ce jeudi  le 26 septembre, la journée mondiale de la contraception.

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