BUJUMBURA, 20 nov (ABP) – Le deuxième vice-président de la République du Burundi, M. Joseph Butore (photo : 1er plan, au milieu), a rehaussé de sa présence ce mercredi, les cérémonies marquant le 30ème anniversaire de la Convention relative aux  droits de l’enfant qui se sont déroulées à Bujumbura sous le thème « pour chaque enfant, tous ses droits ; déployons immédiatement nos efforts pour atteindre cet objectif ».

A cette occasion, M. Butore a interpellé tout un chacun pour éviter tout comportement  visant la violation des droits de l’enfant.  Par tous, partout et pour toujours, les droits de l’enfant doivent être protégés pour un avenir meilleur du pays, a-t-il déclaré. Il a souligné par ailleurs que la protection des droits de l’enfant est une grande préoccupation dans le monde entier, d’autant plus que la Convention y relative a été ratifiée plus rapidement que les autres Conventions, 193 pays sur 195 l’ayant déjà ratifiée.

Parlant des programmes prioritaires que le gouvernement a exécutés en matière de la protection des droits de l’enfant, le deuxième vice-président a saisi cette occasion pour remercier l’UNICEF pour sa contribution.

Ces cérémonies ont été une occasion de sensibiliser la communauté pour que les enfants en situation de rue et les mendiants soient réintégrés en familles. En effet, selon le ministre des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre, M. Martin Nivyabandi (photo : 1er plan, 1er à gauche), plus de 3.600 enfants en situation de rue et plus de 1400 mendiants ont été déjà réintégrés dans  la communauté. Il a ainsi précisé que plus de 300 ex-mendiants ont obtenus des petits crédits d’auto développement.

Tous les orateurs du jour ont dit que la rue n’éduque pas, raison pour laquelle ils ont interpellé les éducateurs et les parents pour qu’ils luttent avant tout, pour le bien-être de l’enfant, afin que ce dernier ne prenne plus le chemin de la rue et surtout d’éviter de traumatiser les enfants d’une manière ou d’une autre.

Le représentant de l’UNICEF au Burundi, M. Jeremy Hopkins (photo : 1er plan, à droite), a déclaré, à la même occasion, que cette organisation onusienne restera au côté du Burundi dans l’exécution des programmes de protection des droits de l’enfant. Pour lui, les enfants sont plus fragiles et plus vulnérables, alors qu’ils constituent l’avenir du pays, ce qui fait que pour ne pas mettre en péril l’avenir du pays, tout le monde a le devoir de protéger ses pépinières.

Ce 30ème anniversaire, a-t-il rappelé, devrait être une année importante pour mesurer le chemin déjà parcouru et réfléchir sur ce qui reste à faire pour la maximisation de la protection des droits de l’enfant.

Signalons que des prix ont été décernés aux enfants qui ont pu répondre correctement aux questions relatives aux notions préliminaires sur cette convention. Deux premiers enfants ont obtenu une enveloppe de 10.000 FBu, en plus des cahiers et des stylos donnés aux autres.

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