Célébration de la journée internationale des personnes handicapées

 BUJUMBURA, 5 déc (ABP) – Le ministère de la Solidarité nationale des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du Genre, en collaboration avec le comité paralympique du Burundi (C.P.B), a célébré la journée internationale des handicapés, vendredi le 4 décembre 2020  sur le terrain de la Cecinga dans la zone Ngagara en commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura, sous le thème “Brisons les barrières pour atteindre un développement inclusif, accessible et durable pour les personnes handicapées”, a constaté l’ABP sur place.

Les jeunes filles handicapées jouent au sitting- volleyball

            Au cours de cette cérémonie, le secrétaire permanent du ministre en charge de la solidarité nationale M. Felix Ngendabanyikwa a eu l’occasion d’inaugurer des infrastructures sportives de jeux appelés ” sitting volleyball ” pour les personnes handicapées sises dans la zone Ngagara. Il a remercié les équipes sitting- volleyball et goaball (photo) qui se sont mises ensemble malgré leur handicap pour faire des choses nécessaires pouvant les aider dans leurs besoins de tous les jours. Il a encouragé cette bonne initiative et leur a promis une aide de nouveaux ballons.

            M. Ngendabanyikwa a saisi l’occasion pour interpeller d’autres personnes vivant avec handicap physique de quitter la vie d’être mendiants de la rue mais plutôt de réfléchir sur une activité génératrice de revenu. Le représentant des personnes handicapées au Burundi, M. Eugene Sabayezu, a remercié le ministère de la solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du Genre et a également demandé au gouvernement burundais de faire en sorte qu’aucune personne handicapée ne soit plus utilisée pour quémander, mais de s’asseoir avec les autres pour faire des activités génératrices de revenu.

Quant aux parents qui marginaliser leurs enfants handicapés ou qui les transforment en mendiants, ils sont appelés au changement des mentalités, a précisé, M Sabayezu. Il les a sensibilisés d’éviter de les enfermer dans la maison, mais de les considérer comme d’autres enfants

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