BUJUMBURA, 20 nov (ABP) – Les burundais et partiellement les jeunes devraient changer de mentalités aujourd’hui et entreprendre en protégeant l’environnement, selon Mlle Annie Darlène Ndorimana (photo), juriste de formation.

Elle s’exprimait mardi le 19 novembre à Bujumbura sur le thème « Entrepreneuriat et protection de l’environnement » au cours de la semaine mondiale dédiée à l’entrepreneuriat. « Si on ne s’occupe pas de l’environnement aujourd’hui, demain l’environnement va s’occuper de nous, il va se retourner contre nous. Il faut protéger l’environnement aujourd’hui. Ce n’est plus un choix, c’est une obligation», a alerté Mlle Ndorimana. Si cela n’est pas fait, on va entreprendre mais on n’aura plus à entreprendre parce qu’on aura détruit notre environnement. On n’aura plus une bonne santé pour jouir de nos bénéfices.

Mlle Ndorimana est une jeune fille qui a créé l’emploi pour elle et 18 autres jeunes femmes tout en protégeant l’environnement. Elles collectent les sachets et les bouteilles en plastique qu’elles transforment en des objets d’arts et de mode. Elles font de petits meubles à base de bouteilles en plastique.

Les sachets sont utilisés pour faire la décoration sur les sandales, les sacs à dos, les sacs à mains et les petits tableaux. Elle affirme que l’activité est rentable et elle est fière d’avoir créé l’emploi pour elle et 18 jeunes femmes avec lesquelles elle travaille. « Cela change notre vie quotidienne parce ça nous donne de l’autonomie, de l’indépendance. On a du mot à dire dans la société parce qu’on a du revenu. On fait cela en protégeant de l’environnement », a-t-elle noté.

D’après elle, certaines personnes sont sensibilisées. Elles lui amènent des bouteilles et des sachets pour les recycler. D’autres ne brûlent plus les sachets en allumant le feu de cuisson chez eux.

Néanmoins, les principaux défis que rencontre Mlle Ndorimana restent liés à la sensibilisation, comment faire comprendre aux autres l’impact néfaste des sachets et comment consommer les produits écologiques au moment où les produits chimiques sont déjà là. Mais tant que la vision est toujours là, on fait face aux défis et on avance, a-t-elle souligné.

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