BUJUMBURA, 15 jan (ABP) – L’institution de l’ombudsman du Burundi a organisé mardi le 15 janvier 2018, en collaboration avec la Ligue islamique mondiale (LIM), un séminaire sur « La diversité religieuse, ethnique et la coexistence positive ».

Dans son discours de circonstance, le 1er vice-président de la République, M. Gaston Sindimwo (photo : à droite), a indiqué que le choix qu’a fait le Secrétaire général de la LIM, M. Mohammad Bin Abdul Karim Al Isaa (photo : à gauche), pour ce rendez-vous de dialogue interreligieux, témoigne de l’attachement qu’il porte au Burundi et surtout à ses valeurs de paix, de démocratie, de dialogue et de concertation, de tolérance, de liberté de religion, bref de la cohabitation pacifique dans la diversité.

Pour M. Sindimwo, ce séminaire ambitionne de donner un éclairage supplémentaire sur la collaboration des institutions de l’ombudsman et les leaders des confessions religieuses dans le renforcement du climat social pacifique des populations de tendances et croyances religieuses diverses. Il a signalé que l’Islam est fondamentalement une religion au service de la paix et l’amour du prochain. Il a remercié la Communauté islamique du Burundi pour sa contribution à la consolidation de la paix et l’harmonie sociale. Cette paix que prêchent les vraies religions  est aujourd’hui une réalité éclatante au Burundi, a-t-il signalé.

Vue partielle des participants

Sindimwo a fait savoir qu’en 1993, les quartiers musulmans et swahiliphones comme Buyenzi en mairie de Bujumbura et le quartier Swahili à Rumonge ont servi de lieux de refuge pour beaucoup de Burundais.

L’ombudsman burundais, M. Edouard Nduwimana a, dans son discours, rappelé que la paix est l’une des grandes valeurs véhiculées et enseignées par l’Islam, avant d’ajouter que les musulmans au Burundi sont les portes flambeaux de la paix et des modèles dans la mise en œuvre des actions du gouvernement.

Rappelant que le Burundi a, depuis son indépendance, connu des guerres et conflits ayant pour conséquences des morts, des réfugiés et des spoliations des biens, M. Nduwimana a indiqué que le Burundi a aujourd’hui retrouvé la paix et la sécurité. Le Burundi s’engage irréversiblement sur la voie du développement et de la démocratie, gage de l’épanouissement humain, a-t-il martelé.

Selon l’ombudsman burundais, la culture burundaise, à travers ses contes et proverbes, met en exergue la capacité des Burundais à cohabiter pacifiquement et à trouver des solutions à leurs problèmes dans la paix et l’amour.

Pour M. Nduwimana, le dialogue entre les différentes composantes religieuses, ethniques et politiques permettra non seulement à renforcer la coexistence positive, mais également à prévenir et empêcher les tendances extrémistes qui sont de nature à détruire les sociétés.

Selon toujours lui, la paix et la tolérance sont les grandes valeurs de toute religion qui se traduisent par la fraternité humaine, la considération de l’autre et son respect et l’égalité entre les hommes.

Quant au secrétaire général de la LIM, il a indiqué que l’on doit se comprendre pour essayer d’avancer malgré les diversités que les gens ont entre eux.

Selon M. Mohammad Bin Abdul Karim Al Isaa, l’harmonie, la volonté et l’amour pour les autres sont des dénominateurs communs. Il a appelé tout un chacun à s’éloigner de tout ce qui pourrait être une source de conflits et de confrontations. Pour cette personnalité, l’harmonie et la cohésion sociale sont une nécessité absolue de pouvoir vivre pacifiquement.

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